Pourquoi je n’utiliserai pas Fyctia

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J’ai appris l’existence d’un nouveau réseau social d’écriture hier, appelé Fyctia. Ce réseau, inspiré en grande partie de Wattpad, propose la carotte ultime de publier les histoires les plus appréciées. Même si le principe semble bien en lisant juste cette ligne, je n’utiliserai pas ce réseau, à vrai dire, leur concept me donne même envie de vomir.

Je ne vais pas m’attaquer à leur sens de l’esthétique. J’ai pu apercevoir, via des captures d’écran, une partie de l’interface, et le rose bonbon ce n’est pas mon truc, ça me donne d’ailleurs un peu mal à la tête. Mais ce n’est qu’une question de goût, je suis persuadé que des jeunes adolescentes qui ont Anna Todd comme exemple à atteindre (il y en a beaucoup sur Wattpad) la trouveront magnifique.

Ce qui me débecte dans ce réseau, c’est la compétition permanente qui est imposée entre tous les auteurs. Car pour écrire, il faudra écraser ses compétiteurs. Vous publiez une partie de votre histoire, si elle obtient le plus de votes, vous pourrez continuer l’aventure et écrire la partie suivante. La personne qui a un solide réseau fera venir tous ses petits copains pour avoir le plus de précieux sésames. Pas besoin d’aller regarder ce que fait le voisin.

Avec ce principe, vous n’êtes même pas autorisé à continuer à mettre en ligne votre histoire si votre quota de « likes » n’est pas atteint. Pourtant, dans bien des livres, des passages sont moins intéressants que les autres. Imaginez si votre auteur préféré était en train d’écrire une histoire du tonnerre mais se plante sur un chapitre. Vous n’auriez jamais eu la possibilité de lire la fin de l’histoire.

Notre société a besoin de solidarité de coopération. La compétition est pourtant omniprésente partout, dénigrant justement ces valeurs. Voir cet esprit dans l’écriture, ça me dépasse. Beaucoup d’auteurs auto-édités s’écrasent déjà les uns les autres dans les espaces promotionnels sur Facebook plutôt que de s’entraider et de s’intéresser au travail des autres. C’est pour cela que j’aime Wattpad et Scribay, qui sont basés beaucoup plus sur l’échange et le partage d’idées. Où l’on permet à tout un chacun de s’exprimer. Car je pense que c’est comme cela qu’on progresse dans l’écriture: en lisant, en échangeant avec d’autres auteurs. Pas en faisant tout notre possible pour les « dépasser ».

Avec Fyctia, il ne s’agit plus d’écrire de jolies histoires. Il faut écraser l’autre… ou crever. Et ça, ce sera sans moi.

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Image de Drew Coffman sous licence CC BY

25 Comments

  1. Bonjour et merci de cet article qui me met en garde. Tu le sais, je partage tes valeurs, notamment sur l’esprit de coopération versus l’esprit de compétition.
    Donc pour Fyctia, ce sera aussi sans moi.

  2. Je ne connaissais absolument pas ce site. Merci bien pour cette mise en garde 😉 Il est clair qu’à partir du moment où il s’agit d’une compétition malsaine, le plaisir n’y est pas! Je prends grand plaisir sur Wattpad et Scribay, pas uniquement pour y déposer mes écrits, mais aussi pour lire d’autres auteurs dont toi 😉

  3. Personnellement, ça me rappel Amazon et faire payer à la page. Je suis sûr que Fyctia veut revendre les textes en douce à Amazon pour se faire du fric !

  4. J’ai participé comme ça à un concours de nouvelles où on gagnait grâce au réseau. Du coup les gagnants (et j’en fais partie) n’étaient pas forcément les meilleurs mais eux qui avaient un bon réseau. C’est dommage. Je n’irai donc pas non plus sur celui-là !

  5. Je n’irai pas non plus. Bon, en même temps, je ne risquai pas d’y aller, je ne connaissais pas. Mais je n’aime pas ce principe compétitif, enduit de triche et maçonné par le clic compulsif et partial. Comme tu le soulignes, le partage est la plus grande fonction positive des réseaux sociaux, tout ce qui l’entrave n’est qu’égoïsme et absurdité.

  6. Je suis d’accord sauf pour wattpad. Je ne vais pas généraliser mais le partage est quand même restreint et la visibilité rendue est toujours orientée vers les fictions les plus populaires, en évinçant d’autres qui seront de meilleures qualités. De toute façon, l’esprit de compétition, en dehors des concours, est en permanence présent. Les gens ont tellement soif de reconnaissance, de popularité que l’échange sera limitée, privilégiant ce qu’il écrivent uniquement. L’esprit bon enfant est une nature hypocrite. Fyctia la renforce bien. De toute manière, la littérature de qualité a disparu. Hugo roman a édité pour la France, After. Meilleure vente, voilà ce qui compte pour les maisons d’édition. Elles sont aussi en partie, fautives du manque de qualité, d’originalité car depuis cinquante nuances de Grey, bien critiqué mais mieux écrit, les romans qui ont suivi se sont inspirés de l’atmosphère. Vive l’originalité, la pauvreté de l’imagination et des mots!

  7. Pingback: Flattr: bilan pour juin 2015 - Blog à part, troisième époque

  8. oui cela a du bon ce que tu dis , cependant en tant qu’écrivain amateurs le fait que l’on puisse déjà vous lire est un grand pas ! je suis d’accord avec toi sur le principe mais si je suis ton raisonnement , le mince espoir que nous portons tous en nous quelques en part fini par s’effrité et disparaître .

    • Hello,

      En fait, je pense qu’il faut arrêter ce fameux mythe « sans éditeur, pas de livre ». Le monde de l’édition est selon moi, à l’agonie. Il n’arrive pas à s’adapter au numérique et aux nouvelles technologies. De tous les jeunes que je vois, par exemple, sur Wattpad, l’objectif ultime est d’arriver à ce qu’a vécu Anna Todd. On ne semble pas connaître le monde de l’édition, mais surtout de l’auto-édition. Car oui, il n’y a plus besoin de passer par un éditeur pour avoir son livre publié, distribué en magasin. Autre point à prendre en compte, souvent oublié: les auteurs ne vivent pas de leurs écrits. Ils sont une minorité à gagner suffisamment d’argent.

      Il ne s’agit pas de casser les rêves de quiconque. Si tu veux quelque chose, (j’imagine que l’objectif ultime reste d’avoir un livre au format papier), il faut bien se renseigner sur le domaine. Je t’invite à lire plusieurs billets de mon blog, tu peux commencer par ici: https://www.antredugreg.be/pourquoi-je-soutiens-une-culture-et-une-litterature-libre/

      Je t’invite à lire également un document que j’ai rédigé sur la culture libre et l’auto-édition pour une conférence que j’ai animée. Il explique beaucoup de choses, que ce soit au niveau des licences libres, mais aussi sur l’auto-édition. Et encore, je ne parle pas des gros acteurs industriels tels que Amazon ou autre. Mais il y a des centaines de possibilités, il suffit juste de se renseigner ;): https://www.antredugreg.be/publications-du-mois-davril/ (ce sont les documents du bas: partager ses créations sur la toile.

      Si tu souhaites creuser le sujet, je t’invite également à lire le blog de Thierry Crouzet (http://blog.tcrouzet.com/ ) ainsi que celui de Neil Jomunsi (http://page42.org ). Tu y trouveras d’excellentes réflexion sur le monde de l’édition et de l’écriture.

      Donc, oui, (être) publié(r), n’est pas une question d’espoir. C’est une décision et des actes qu’il faut prendre par soi-même, et non nourrir un simple rêve d’être un jour choisi par une maison d’édition. 😉

      • Tout juste. Par ailleurs, l’altruisme étant un mythe, la fonction de l’éditeur n’est pas de tirer un auteur de la fange de l’anonymat pour le porter aux nues, mais simplement de faire du business avec le talent des autres. L’auteur qui croit en lui devrait aussi songer que, laisser son oeuvre se faire formater par un tiers pour être accueillie par un public nourri à la publicité et au marketing, l’expose à perdre son identité propre et le public qui lui correspond vraiment.

        La fierté de rester soi-même n’est pas vraiment compatible avec le commerce de son oeuvre, mais après, il faut savoir si l’on écrit pour gagner de l’argent ou pour soi. Ce n’est pas du tout le même travail. Quant à écrire pour être lu, c’est une problématique un peu plus subtile. C’est un peu narcissique comme ambition (oui, je trouve que la volonté de s’exposer à un public c’est comme se placer face à un miroir et lui dire « regardez comme je suis beau »), mais pourquoi pas. On n’a toutefois pas besoin de vendre pour être lu, on a juste besoin d’être lu. L’éditeur n’a aucune place dans cette logique étant donné que lui ne souhaite généralement que vendre.

        Il y en a toujours pour penser et défendre le fait qu’être éditeur c’est promouvoir la culture. Si c’était vraiment le cas, ils publieraient tout le monde. De dire que toute oeuvre ne mérite pas publication, c’est instaurer une forme de discrimination bienséante ou bien-pensante. De prétendre que ce n’est pas possible parce que cela a un coût, c’est excuser le fait qu’un éditeur est façonné par le capitalisme. Elle où la richesse culturelle là-dedans ?

        Je plains tout ceux qui trouvent un éditeur. Ils se condamnent à n’écrire que pour une poignée de lecteurs aux horizons bien étroits. Cela étant, je ne prétends pas que ce soit un mal si l’on est pleinement conscient de tout ça. Il convient juste de savoir ce qu’on risque de trouver si l’on en cherche un… Ou s’ils nous trouvent.

        • Je suis tout à fait d’accord avec ces propos. Après, on ne peut pas faire autrement que de passer par une maison d’édition. Toutefois, si on veut modifier la personnalité de l’oeuvre, ça n’empêche de mettre devant le fait accompli et dire, c’est ça ou rien. Mais c’est vrai que ce système est illogique. On envoie un manuscrit, ça plaît, on vous propose d’éventuellement signer un contrat avec eux et au moment de corriger, pour que le futur roman publié puisse se vendre auprès d’un large public, suivant les goûts (souvent mauvais répandus) il serait bon de remanier un peu. Malheureusement, un peu devient beaucoup. Le piège est que la majorité des personnes désirant à tout prix être éditées, acceptent. L’erreur à ne pas faire en effet.

          • Tout à fait faux. Lire mon commentaire précédent 😉 Il existe des centaines de possibilités pour s’auto-éditer. Que ce soit avec lulu ou d’autres prestataires. Le passage obligé de l’éditeur est devenu obsolète depuis l’avènement du numérique. Sinon, je plussoie tout à fait l’ours 🙂

  9. Bonjour,

    En tant que cofonfateur de Fyctia, je me permets de vous répondre. Non pas pour vous convaincre, ni nous défendre, mais pour rétablir certaines vérités:

    « Ce qui me débecte dans ce réseau, c’est la compétition permanente qui est imposée entre tous les auteurs »:
    Nous avons beaucoup réfléchit et hésité sur les crédits d’écriture. En effet cela peut paraître cruel, mais nous avons choisi de mettre les auteurs devant leurs responsabilités, c’est à dire leur capacité à attirer, à fidéliser. En effet cela ne se fait que très rarement dans le monde de l’édition, parce que c’est difficile pour les auteurs de s’apercevoir de leur échec.

    « La personne qui a un solide réseau fera venir tous ses petits copains pour avoir le plus de précieux sésames. Pas besoin d’aller regarder ce que fait le voisin. »
    En effet tant que Fyctia n’aura pas atteint un certaine masse critique d’utilisateurs, cela peut paraitre injuste. Mais nous faisons confiance à nos lecteurs et nous pensons qu’à partir d’un certain nombre d’utilisateurs, les réseaux des auteurs seront noyés par la masse d’utilisateurs objectifs et le fond primera. Nous en sommes persuadés.

    « Pourtant, dans bien des livres, des passages sont moins intéressants que les autres. Imaginez si votre auteur préféré était en train d’écrire une histoire du tonnerre mais se plante sur un chapitre. Vous n’auriez jamais eu la possibilité de lire la fin de l’histoire. »
    Si nous imposons un certain chapitrage, nous savons aussi que tous les chapitres ne peuvent en effet tenir les lecteurs en haleine. Mais nous partons du principe que les lecteurs ne jugerons pas seulement les 1000-70000 caractères du dernier chapitre, mais aussi la série dans sa globalité. Ce format est là pour rappeler l’importance du rythme aux auteurs, pas pour qu’ils ne soient jugés que sur leur dernier chapitre comme dit ci-dessus. Chacun saura, en s’abonnant au auteur, que le chapitre (qu’il soit plus ou moins bien réussi) n’a de sens que dans le contexte de la série dans laquelle il s’exprime.

    « Notre société a besoin de solidarité de coopération. La compétition est pourtant omniprésente partout, dénigrant justement ces valeurs. Voir cet esprit dans l’écriture, ça me dépasse. »
    Vous vous placez vous même dans cette compétition car l’envie d’être publié prend le dessus. Mais les auteurs de Fyctia se sont lus sur le premier concours et se sont soutenus. Le gaming permet de rappeler à l’auteur l’importance de se créer une communauté de lecteurs et de la satisfaire. Nous sommes tous tributaires d’un public à satisfaire, l’auteur aussi! Le gaming n’est pas mis en place pour mettre les auteurs en compétition mais pour leur rappeler l’importance d’assouvir les désirs de son lectorat.

    « Avec Fyctia, il ne s’agit plus d’écrire de jolies histoires. Il faut écraser l’autre… ou crever. »
    Vous avez compris que je vous trouve dur de dire ça… Je ne commenterai donc pas cette phrase.

    @Ce blog vit grâce à vous. N’hésitez pas à me soutenir, via un Prix Libre, selon votre choix et de partager ce texte autour de vous.
    J’aime votre blog et trouve très intéressant de se confronter à des différents. Merci. Cela nous oblige à une remise en question nécessaire pour avancer.

    @Claude Thivet: Bonjour et merci de cet article qui me met en garde. Tu le sais, je partage tes valeurs, notamment sur l’esprit de coopération versus l’esprit de compétition.
    Je ne suis pas sur que le « versus » soit le terme approprié. L’Histoire montre que c’est la complétion qui a montré les coopérations les plus poussées. Alors oui, nous parlons d’une application d’écriture, mais vous comprendrez que je trouve la « mise en garde » exagérée. On peut tout à fait ne pas être d’accord,mais il ne faut pas porter aux autres de mauvais sentiments.

    @Qwerty: Personnellement, ça me rappel Amazon et faire payer à la page. Je suis sûr que Fyctia veut revendre les textes en douce à Amazon pour se faire du fric !
    L’accès à l’application ainsi qu’au site web est gratuit et illimité. Nous nous proposons d’être agent d’auteur pour défendre ses intérêts au sein d’un milieu que nous connaissions parfaitement. Je vous inviterai à lire les CGU/règlements de la plateforme pour juger de notre bonne foi lors du lancement des premiers concours le 1er août.

    En imaginant Fyctia, nous voulions donner la possibilité à chacun de pouvoir écrire. Nous voulions briser les barrières existant entre les auteurs et les éditeurs. Démocratiser la lecture et l’écriture à un public qui ne se reconnait pas dans les circuits traditionnels. Que chacun d’entre nous puisse rêver d’être édité par une maison d’édition reconnue et qui n’aurait peut être même pas lue le manuscrit s’il avait été envoyé de manière traditionnelle. Fyctia a pour objectif de changer les choses en mettant les éditeurs face à l’évolution de l’écriture (qu’il n’acceptent pas toujours) et face à la puissance de la communauté que développe le Digital. Nous voulions aussi faire évoluer les supports du papier et du numérique utilisés (via mobile app et website), pour essayer d’attirer un public qui ne lit plus. Alors nous ne faisons sans doute pas tout bien, mais c’est notre rêve.

    À très vite.

    • Bonjour,

      Tout d’abord, je vous remercie d’être venu répondre par ici. Même si je ne partage pas du tout votre point de vue, j’aime débattre, j’aime voir les avis d’autres personnes (par contre, juste un petit hors-sujet avant de vous répondre: les posts sont soumis à modération, comme expliqué dans les CGUs du site. Normal donc que votre post ne soit pas visible de suite, inutile de le poster plusieurs fois 😉 ).

      Je vais donc répondre sur le principe de compétition inhérente à Fyctia. Le reste pour moi parle plus de votre fonctionnement plutôt que de principes. Mais ma réponse touchera de toute façon plusieurs points.

      Je suis contre toute forme de compétition, y compris dans le gaming. La compétition ne m’intéresse pas (et même s’il m’arrive de faire un peu de PvP dans certains jeux vidéos, le tableau de score, le fait d’être le premier, etc. Je m’en contre balance. J’y vais juste pour me défouler un bon coup. Néanmoins, je ne parle pas que pour fyctia, tout est basé dans la compétition dans notre société. On oublie le principe de coopération, qui devrait être primoridial. Je reviens donc sur la phrase « Ecrase l’autre ou crève ». Cette phrase est bien un hyper-lien sur un texte qui explique justement ce principe de compétition omniprésent dans notre société. Je vous invite à le lire 😉

      Vous dites que je m’inscrit de facto dans cet esprit de compétition en voulant être publié. Voici donc ma réponse:

      1. Si je veux être publié, je me publie. Pas besoin d’éditeur pour cela, il y a suffisamment de prestataire d’auto-édition où je garde mes droits et le « contrôle sur mes oeuvres. » Mis entre guillemets, vous comprendrez pourquoi au point suivant.
      2. Ma philosophie se base sur le concept de culture libre. Qui doit être totalement étranger à vos yeux, vu que vous êtes une industrie (ne pas le prendre comme une insulte, c’est juste un fait). Mes écrits, je les donne. Ils sont disponibles à tout un chacun, basé sur des licences Creative Commons. C’est pour cette raison qu’ils sont à Prix Libre. Si quelqu’un estime que mon travail en vaut la peine, qu’il a aimé ce que je fais, il me soutiendra. (Que ce soit par un don, par un partage de mon écrit ou tout autre action qu’il estimera pertinente). La publication en papier, n’est pour moi, qu’un moyen supplémentaire de soutien. Si quelqu’un souhaite l’avoir en papier, l’acheter pour me soutenir, il est libre de le faire, mais jamais il ne sera forcé de ma part. Tout comme si je trouve mes écrits sur un réseau de partage, j’essaierai de trouver la personne derrière cela non pas pour la punir, mais pour la remercier.
      3. Contrairement à beaucoup de personnes, je ne fais pas de marketing agressif, dans l’espoir de fidéliser ou de vendre (j’ai d’ailleurs vu beaucoup d’auteurs auto-édités se souhaiter de bonnes ventes plutôt qu’une « bonne phase créatrice ». Encore une fois, mes écrits sont là pour qui veut. Si ça plaît, le bouche à oreille fonctionnera.
      4. J’échange avec beaucoup d’auteurs, justement dans cet esprit de coopération. Pour apprendre voir comment ils font. Je n’appelle pas cela de la compétition. Tout comme je ne dénigre pas d’autres auteurs pour essayer de me placer au-dessus d’eux. Chaque oeuvre à sa place, même s’il y a des fautes, que c’est mal écrit (d’ailleurs, je ne prétends pas être un Hugo, je ne demande qu’à apprendre). Le principe de Fyctia, publier uniquement le premier me dérange. Empêcher des auteurs de continuer à écrire parce que le nombre de votes n’est pas atteint me dérange. Pour moi, je trouve que c’est brider la créativité d’une personne. Une personne écrira selon des standards définis, pour plaire. Elle n’écrira plus pour elle.

      Je cite: « En imaginant Fyctia, nous voulions donner la possibilité à chacun de pouvoir écrire. Nous voulions briser les barrières existant entre les auteurs et les éditeurs. Démocratiser la lecture et l’écriture à un public qui ne se reconnait pas dans les circuits traditionnels. Que chacun d’entre nous puisse rêver d’être édité par une maison d’édition reconnue et qui n’aurait peut être même pas lue le manuscrit s’il avait été envoyé de manière traditionnelle. Fyctia a pour objectif de changer les choses en mettant les éditeurs face à l’évolution de l’écriture (qu’il n’acceptent pas toujours) et face à la puissance de la communauté que développe le Digital. Nous voulions aussi faire évoluer les supports du papier et du numérique utilisés (via mobile app et website), pour essayer d’attirer un public qui ne lit plus. Alors nous ne faisons sans doute pas tout bien, mais c’est notre rêve.  »

      Vous l’aurez compris, selon moi, il n’y a pas besoin d’une société avec gros business-model éditorial pour démocratiser la lecture. Cette révolution s’est déjà mise en place, toute seule. Les jeunes, en vous lisant j’ai l’impression que c’est votre public cible, n’a pas attendu Fyctia pour se remettre à lire ou à écrire. Bon nombre l’on fait depuis belle lurette via leurs blogs, et puis sur Wattpad qui a pris le créneau. Si votre rêve est que chacun d’entre nous puisse être édité par une maison d’édition, comme vous le dites, il ne reste donc qu’une chose à faire: couper l’esprit de compétition à Fyctia et éditer toutes les œuvres déposées chez vous. Mais cela, même moi j’en suis conscient, revient à se casser directement la gueule (Peut-être par contre, en le faisant avec du Print-On-Demand, le risque serait moins grand).

      Je vous remercie encore de votre message.

      A bientôt.

      (Par contre, je ne veux pas vous manquer de respect en vous expliquant cela, mais on ne dit pas digital. Mon cerveau d’informaticien a été retourné en lisant ce mot. Le terme exact est numérique 😉 ).

    • @Team_Fyctia : vous dites : « En imaginant Fyctia, nous voulions donner la possibilité à chacun de pouvoir écrire. » Désolé de sortir cette phrase de son contexte, mais je ne comprends pas bien le sens que vous lui donnez, même dans son contexte. Personne n’a besoin d’un Fyctia, d’un Wattpad, d’un Atramenta et j’en passe pour « écrire ». En fait, à la base, personne n’a besoin de lectorat pour écrire. Ecrire est en premier lieu une démarche personnelle. Partager ce qu’on écrit est une démarche qui n’a déjà plus grand chose à voir avec l’écriture. Pour des personnes comme Greg, moi un peu moins, et d’autres, être lu n’est pas un but en soi, donc, être édité, pas davantage.

      Je vous rejoins sur un point concernant la responsabilité des auteurs, mais cette responsabilité s’exprime dans un contexte très particulier. Quand une oeuvre est sur le marché de l’édition, sa compétitivité est une vraie question. L’éditeur qui mise sur un auteur cherche à gagner de l’argent et plus l’auteur sera séduisant plus l’éditeur en tirera partie. Nous savons tout un chacun ici qu’un auteur sur mille (voire moins) gagne sa vie ainsi. Les œuvres littéraires sont des produits pour les éditeurs et un produit, pour rapporter, doit se vendre. L’auteur est donc, tout autant que l’éditeur, le marketeur de son produit. C’est cela sa responsabilité. Séduire une clientèle = satisfaire un lectorat. Les mots ne sont pas les mêmes mais le sens est identique dans le contexte de l’édition.

      A mes yeux, Fyctia ne fait que déplacer les critères de compétitivité d’une oeuvre éditée dans un milieu où elle ne l’est pas et ne le sera peut-être jamais. Je ne lui dénie pas un certain intérêt pour briser les illusions d’un auteur qui penserait que son oeuvre mérite l’édition et qui découvrirait assez cruellement que, n’ayant pas réussi à accrocher/garder un public dans cette jungle pré-éditoriale, il n’a aucune chance d’entrer dans ce milieu. Sauf que dans un milieu compétitif comme le vôtre et quelles que soient vos bonnes intentions, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un moyen de discrimination parfaitement inégal. Inégal parce que le « like » n’est pas une opinion, c’est un vote. Inégal parce qu’il y a toujours un pourcentage de tricheur dans toute communauté. Inégal car soumis à la subjectivité. Inégal, tout comme l’est le monde de l’édition dont vous êtes le reflet, l’antichambre et la porte d’entrée, à vous entendre.

      Globalement, le fait que vous ayez répondu à ce sujet m’étonne. Greg me paraissait mettre en avant les qualité qu’il attend d’une structure d’édition en ligne pour dire en quoi il ne se sent pas de rejoindre la vôtre. Ceux qui réagissent ici m’ont semble-t-il été dans le même sens. J’en fais également parti. En quoi insister sur ce que vous êtes et ce que vous anime (ce qui me semble par ailleurs très discutable), et qui donc nous déplaît, a-t-il le moindre intérêt ici ? Nous, auteurs libres et désintéressés, défendons l’idée que la publication n’est pas qu’une affaire d’éditeur, et que trouver un lectorat se passe de compétition. Expliquez-nous pourquoi nous nous trompons et je trouverai déjà plus légitime de vous lire sur ce sujet.

  10. @Team_Fyctia<> Je viens réagir à ce propos. A ce que je comprends, il est plus simple pour vous de jeter un oeil plus approfondie sur les histoires postées sur votre plateforme numérique que si un manuscrit était envoyé, par exemple, à votre maison d’édition? Vous venez juste de répondre aux interrogations que beaucoup se posent. Finalement, les manuscrits que les gens envoient ne sont pas spécialement lues. Excepté les deux voire trois quatre au mieux, premières pages. Pourtant c’est la mission d’un comité de lecture. Je dois dire que c’est assez peu respectueux et que ça confirme qu’à l’heure actuelle, il n’existe plus tellement de considération envers les envois littéraires, si l’on peut appeler ça comme ça à présent. Je trouve assez gonflé de solliciter la générosité des gens afin que ceux-ci aient la bêtise de verser des dons pour Fyctia alors que vous faites partie des maisons qui se montrent indifférentes face à ce que vous recevez. C’est assez ironique. Bien sûr, vous estimerez que ça ne se vendra pas tant et que ça ne correspond pas au critère actuel. C’est vrai que l’écriture est devenue un critère. Alors bonne chance pour découvrir votre nouveau critère, nouvelle référence en matière de littérature.

    • Nous ne voulons pas prendre tout votre temps. Mais nous voulions une dernière réponse pour revenir sur certains points:

      – « Je trouve assez gonflé de solliciter la générosité des gens afin que ceux-ci aient la bêtise de verser des dons pour Fyctia alors que vous faites partie des maisons qui se montrent indifférentes face à ce que vous recevez »
      Nous ne sollicitions aucun don de personne. Nous ne comprenons pas trop…
      – Des éditeurs se dévouerons pour parrainer des auteurs tout le long du concours et lui donner des conseils d’écriture (fond, style, forme…). C’est l’une des promesses à laquelle Fyctia s’est engagé qui représente un vrai plus pour les auteurs non confirmés.
      – « Finalement, les manuscrits que les gens envoient ne sont pas spécialement lues. Excepté les deux voire trois quatre au mieux, premières pages »
      L’offre de manuscrit n’a jamais été aussi grande sur un marché qui est à -4%. C’est facile mais injuste de jeter la pierre aux éditeurs. Les manuscrits, dans les maisons que nous connaissons, sont lus, mais cela prend plus de temps à traiter. Il n’y a pas de « dénigrement de l’envoi littéraire »…
      – « Bien sûr, vous estimerez que ça ne se vendra pas tant et que ça ne correspond pas au critère actuel »
      Chaque période connait ses modes. En terme d’écriture, cela ne vaut pas. Des auteurs du 18ème siècle restent les référence… C’est l’un de seuls marché dont c’est le cas.

  11. @L’Ours: En fait, à la base, personne n’a besoin de lectorat pour écrire. Ecrire est en premier lieu une démarche personnelle. Partager ce qu’on écrit est une démarche qui n’a déjà plus grand chose à voir avec l’écriture.
    En effet là dessus nous ne sommes pas forcément d’accord. Certains écrivent pour eux, d’autre veulent aussi le partager. Des goûts et des couleurs… Néanmoins l’écriture n’est pas pour tout le monde une démarche uniquement personnelle.

    Les œuvres littéraires sont des produits pour les éditeurs et un produit, pour rapporter, doit se vendre.
    Je suis d’accord. Mais connaissant le milieu, je peux aussi vous dire que de nombreux éditeurs continuent de publier des livres de manière passionnée plus qu’intéressée. Il n’y aurai pas autant d’offre sur le marché sinon…

    Inégal car soumis à la subjectivité. Inégal, tout comme l’est le monde de l’édition dont vous êtes le reflet, l’antichambre et la porte d’entrée, à vous entendre.
    Cela s’appelle la vie, faîte de subjectivité et de choix.

    Globalement, le fait que vous ayez répondu à ce sujet m’étonne.
    Comme dit en préambule cela n’était pas pour vous convaincre mais pour rétablir certaines vérités.

    En quoi insister sur ce que vous êtes et ce que vous anime (ce qui me semble par ailleurs très discutable), et qui donc nous déplaît, a-t-il le moindre intérêt ici ?
    L’intérêt du débat et de la compréhension de l’autre. J’ai compris nos différences. L’idée est maintenant de s’en nourrir.

    Nous, auteurs libres et désintéressés, défendons l’idée que la publication n’est pas qu’une affaire d’éditeur, et que trouver un lectorat se passe de compétition. Expliquez-nous pourquoi nous nous trompons et je trouverai déjà plus légitime de vous lire sur ce sujet.
    Vous ne vous trompez pas. Parlant de Fyctia, il nous semblait avoir un légitimité pour répondre à certaines affirmations. Peut être pas apparemment. Mais merci.

    @Greg: Merci d’air publié la réponse. C’est noté pour digital/numérique… Concernant l’industrie du livre, elle est difficile, comme tous les marchés industriels. L’adjectif n’est néanmoins pas le plus caractéristique pour définir le livre. 🙂

    Bon courage à vous.

  12. Axelle Psychée Bouet

    @Team_Fyctia : Je ne joue pas au concours de celui qui peut amasser la plus grosse (communauté) pour accumuler autant de likes sésame au droit (sic) de pouvoir poursuivre l’édition sur un site lambda de ses chapitres de romans.
    Ce que vous proposez, d’autres le proposent avec une qualité autrement plus efficiente et sans les travers d’un système dont j’imagine déjà sans aucun mal comment abuser. A la différence que si je connais les techniques commerciales permettant d’abuser de ces systèmes (je viens de votre monde, et de celui de la communication/marketing), je suis trop honnête (ou conne), pour en user.
    J’en resterais donc à l’usage de sites comme Atramenta ou Wattpadd, et mieux à l’exploitation de mon blog adapté à ma propre conception de l’édition libre et gratuite pour un lectorat que je fais effort à développer à travers des réseaux sociaux qui ne m’imposent pas une compétitivité bâtie sur le principe « marche ou crève » et qui va quoi que vous puissiez prétendre ou tenter de prouver être exploité par des outils d’abus contre lesquels vous ne pourrez rien…. sauf constater que vous vous plantez. Et puis mon éditeur ne vous aime pas non plus, et lui, je l’aime bien.
    Mais bha… bonne route.

  13. @Axelle : Tout cela est un peu péremptoire 🙂
    Libre à vous de ne pas aimer Fyctia, et tout est pour le mieux si vous trouvez votre bonheur ailleurs.
    Mais Fyctia n’est pas qu’une course à l’édition, c’est aussi une plateforme qui permet l’échange et promet le retour, chaque semaine, d’éditeurs sur 3 histoires coups de coeur, des mises en avant des séries que nous soutiendrons et des commentaires constants de l’équipe éditoriale. Il y a plus violent dans le « marche ou crève ».
    Bonne route également…

  14. Vous ne comprenez pas? Kissbank est bien un service pour verser des dons pour la plateforme Fyctia, Non? Solliciter est un adjectif, certes, sans doute maladroitement approprié mais c’est dans ce but là? Et jeter la pierre oui car votre commentaire est éloquent.Que chacun d’entre nous puisse rêver d’être édité par une maison d’édition reconnue et qui n’aurait peut-être même pas lu le manuscrit si il avait été envoyé d’une manière classique. Ou peut-être n’ai-je pas correctement compris le sens de ce que vous avez exprimé. Pourtant… Que pouvons-nous comprendre comme sens différent? Excusez-moi, je ne veux pas me montrer trop irrespectueuse, bien que, mais moi je le comprends d’une manière très claire. On peut très bien remarquer quand un manuscrit à été (très peu) lu, peut-être pas dans son intégralité alors que c’est plus ou moins une obligation sauf si celui-ci est d’une qualité très passable, dans ce cas on peut excuser si c’est une torture. Vous pensez que c’est normal d’avoir réduit la littérature à un deux buts ultimes qui sont, correspondre à un critère et combien cela peut rapporter. Bien évidemment, une maison d’édition doit vivre des oeuvres publiées, c’est logique, mais ce que je reproche est qu’ à travers ce que vous pouvez recevoir, il est possible qu’un roman puisse vraiment intéressé des lecteurs mais refusé, considéré comme peu rentable financièrement. Alors oui, je critique, je suis injuste mais très lucide.Quand je vois ce qui est publié, ces auteurs-ci qui en ont la chance, je me demande jusqu’où va réellement l’exigence. C’est pour ça que les participants des concours Fyctia possèdent toutes ces chances de pouvoir être édités. Osez dire que que le, la gagnante dont la fiction originale qui rapportera le plus de suffrage mais d’un niveau moins bon que d’autres par rapport à l’écriture, l’histoire qui pourra passionner, sera publiée même si vous jugez qu’en temps normal cette personne n’aurait pas sa place dans l’univers littéraire. Vous vous rendez compte à quoi cela expose? A moins que vous retravailliez la fiction avec l’auteur? J’ai été faire un tour et honnêtement,, je n’ai pas vraiment vu d’écrivains en herbe, du moins, j’espère pour vous, pour l’instant. Les histoires ne se démarquent pas, l’écriture n’est en rien transcendante. En tant que lectrice, je n’achèterai pas, m’ennuyant profondément. Je pense que votre concept court un risque. A ce moment-là, beaucoup peuvent signer un contrat pour être édité. Avoir les yeux ouverts fait du bien.(Pour tout le monde.)

    • Bon, attention, j’aimerais que les échanges restent cordiaux. Par contre Beryl, je pense que vous vous méprenez sur la définition de financement participatif. Sans prendre la défense de Fyctia, Kiss Kiss Bank Bank n’est pas un espace de dons. On donne de l’argent en échange de contreparties (certes bien maigres selon moi, et même si le concept m’avait plus je n’aurais certainement pas donné (Rien que des conseils d’écriture d’Anna Todd, non merci.))

      Sinon, Beryl, je pense que vous devez un peu relativiser, même si je comprends votre colère. Je dois dire que c’est leur business model. ça attirera du monde, principalement les ados qui rêvent de vivre la même chose que Todd. J’ai donné mon avis sur le sujet, j’ai lu avec attention leur réponse. Je n’ai juste pas été convaincu. Et pour moi, l’industrie de l’édition (oui, pour moi c’est bel est bien une industrie, avec les auteurs comme produits bons marchés, suffit de voir les marges immondes que l’édition se fait sur les auteurs qui crèvent la faim), est gangrenée comme tout autre secteur. On ne sert plus la culture, on sert le profit avant tout. Raison de plus pour continuer comme bon nombre d’autres libres et moi-même faisons, pour revenir à plus de partage dans notre société. Pour montrer qu’autre chose est possible, même si la route est longue, au moins elle sera libre. Le seul éditeur qui me tente réellement n’est autre que Framasoft, qui est une association pour laquelle je milite et donc les vues sur l’édition se rapprochent des miennes.

      Donc, pour moi on peut continuer à débattre, mais que ça reste dans des règles cordiales. Merci.

      Sinon Axelle, juste une petite précision (mais sans grande importance dans le débat )Atramenta n’est pas un réseau comme Wattpad. C’est un prestataire qui propose ses services d’auto-édition. Ils ont juste laissé la possibilité de laisser des oeuvres en lecture libre et de promouvoir la culture libre et le domaine public. (C’est d’ailleurs pour cela que je les ai choisi pour mon prochain livre, je suis en train de terminer la relecture)

      • Bonjour,

        Je n’ai pas voulu me montrer désagréable, j’ai simplement omis d’y mettre les formes. C’est vrai que j’étais un peu irritée car ce qui a pu être en autre exposé n’a pas reçu, pour moi, de réponses assez franches concernant l’édition et la dernière partie d’échanges a fait fuir l’équipe qui n’a pas pu répondre à l’ours vu les vérités concrètes exprimées.Toutefois, les opinions de chacun ont été extériorisées et de toute manière même si cela avait continué avec Fyctia,on se radoucie car finalement il n’y a rien plus rien à rajouter et c’est très bien ainsi. Bon! Le financement n’est pas pour la plateforme(ça prête à confusion quand on y va.) mais pour moi ça sert quand même les intérêts de ceux qui y sont liés. C’est pour obtenir des conseils d’Anna Todd aussi. C’est sérieux? Si oui, je ris. Je préférerais, moi personnellement, recevoir des conseils d’Amélie Nothomb malgré que l’écrivain ne se prêterait jamais à ce genre de fantaisie. Le niveau est quand même au-dessus. Et certaines personnes qui s’essayent à l’écriture y parviennent également. De toute manière, on sait écrire ou on ne sait pas. C’est un travail de longue haleine qui permet de s’améliorer de plus en plus quand on détient le potentiel pour. Mon avis. Pour conclure, je suis d’accord avec vous, Greg.

        Juste une question. Avez-vous été étonné de l’intervention de l’équipe Fyctia sur votre blog?

        Bien à vous tous.

  15. Quelques mois plus tard, il est important de signaler quelques points : après avoir accepté pour quelques uns des auteurs « perdants » aux concours, de retirer leurs textes, aujourd’hui fyctia refuse de rendre les œuvres aux auteurs. En cause : un nouveau partenariat avec librinova (auto-édition payante) et 10% de droit d’auteur sur votre œuvre si un éditeur souhaite vous publier. La majorité des éditeurs refusent donc cette clause et des participations ont vu leur promesse d’édition décliner.

    Fyctia fait la sourde oreille aux demandes de suppression des histoires alors que leur règlement l’autorise quand le concours est terminé. Parfois ils remettent l’histoire en brouillon sans que l’auteur ne puisse y toucher. Le but : demander ces fameux 10% si l’auteur publie un jour son œuvre.

  16. Passion édition a publié un truc disant qu’elle refuse de publier un auteur avec lequel elle a signé car fyctia leur réclame 10%. Ils refusent de publier toute histoire venant de chez eux et plusieurs autres ME font de même. Bon à savoir !

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