Facebook c’est bien, mais a quand même un sérieux inconvénient: lorsque vous postez quelque chose sur ce réseaux social, si peu de vos amis sont connectés à ce moment-là, votre message risque de passer inaperçu. Hier, j’ai posté un message que je trouvais relativement important, et comme il a été fort peu vu et peu commenté, je voulais le partager ici, en le modifiant un peu, suite aux remarques que j’ai déjà eu. Et au moins, il sera là pour la postérité.
Je voudrais parler d’un truc qui m’est passé dans la tête il y a déjà cela quelques temps. C’est passé, et depuis quelques jours en discutant avec une amie, cette idée m’est revenue en tête.
Lorsque j’étais ado, j’ai beaucoup écrit. Des poèmes et deux trois autres trucs. Il m’arrive même encore d’écrire dans un petit carnet de temps à autre. J’ai souvent pensé à publier tout cela, d’une manière ou d’une autre. Et si je le publie, il est clair que je ne voudrais pas que quelqu’un se réapproprie mes écrits, ils seraient donc licence creative commons mais non libre, ce qui dans un sens est un peu contraire à ma philosophie (par exemple, tous mes écrits sur mon blog actuel peuvent être repris par n’importe qui et commercialisé sans me demander mon avis).
Mais lorsque j’étais ado, j’étais tout aussi sensible que maintenant, et sans blindage. Mes poèmes parlaient d’amour, entre autre, et étaient généralement sombre, parce que j’écrivais principalement lorsque cela n’allait pas, comme une sorte d’exutoire. Dans un sens, je me dis que ce serait bien de publier tout cela. Que ce soit à travers un blog, pourquoi pas une campagne de crowdfunding pour le sortir en version papier, ou tout autre idée. Mais aussi, étant donné que beaucoup de textes écrits étaient destinés à des personnes, cela fera peut être ressortir des choses, ou je ne sais pas… Surtout que certaines personnes sont dans mes relations facebook ou sur d’autres réseaux sociaux et pourraient donc être identifiables, et peut être que eux, ça les gêneraient plus que moi. Parce que pour moi, ce sont des événements passés, qui sont loin derrière. Ces événements, ces douleurs, ont cicatrisé, mais ont contribué à forger mon caractère actuel, à voir la vie de manière différente que la plupart des gens.
Le fait aussi de réécrire plus régulièrement a fait ressurgir aussi en moi mon rêve d’adolescent: à cette époque, je voulais étudier la littérature et devenir écrivain. Et je me rends compte que j’aime toujours cela, écrire. C’est même presque redevenu un besoin, comme à l’époque, même si les sujets que je traite actuellement sont différents, et parlent moins de ma personne. J’aimerais aussi parler d’autres choses que mes sujets actuels sur ce blog, du sens de la vie, de ces petits trucs qui embellissent notre quotidien, et des petites anecdotes amusantes ou moins marrantes.
Donc voilà, chers amis, chers lecteurs, dites-moi qu’en pensez-vous? A faire ? A ne pas faire? Des suggestions sur le comment? ou des conseils à donner?
Les as tu relus récemment? Mes écrits (poèmes, nouvelles, chansons,…) d’adolescent mon demandé beaucoup de travail. Et j’en garde encore certains en mémoire. Mais en les relisant il y a quelques mois, je me suis dit que c’étaient… des poèmes d’ado. Que ce qu’ils avaient servi à exprimer faisait certes encore partie de moi, mais que cela n’aurait plus de sens de l’exprimer aujourd’hui. Pourtant certains sont de qualité réelle, ont une portée qui dépasse le chagrin d’amour, ou le sentiment d’injustice ponctuel… mais très peu ont le niveau « technique » de ce que je m’autoriserais à publier… à 36 ans.
Et donc ma suggestion serait: vas y fonces, ecris en de nouveaux, puisque ce que tu aimes c’est… écrire.
Merci pour ces petits messages. Je suis bien entrain de les relire (et de les classer), et je ne pense pas que je publierai tout. Car oui, ce sont bien des poèmes d’adolescents, et certains ne sont pas terribles. Mais dans un sens, je me dis aussi que ça peut aider à comprendre le personnage que je suis devenu. Je n’ai pas eu une adolescence facile, en grande partie à cause de ma sensibilité et mon parcours, mes expériences ont forgé cette personne qui remet beaucoup de choses en question, qui voit la vie d’une manière un peu différente,… (désolé si je m’exprime pas trop bien, c’est encore le matin). Tout ça pour dire que je n’ai pas honte de mon parcours, même si je ne suis pas bardé de diplômes, d’avoir un bon salaire,…