Ma première approche des plate-formes d’Ebooks

Afin de montrer mes petits écrits partout, j’ai tenté l’expérience de mettre ces derniers sur quatre grandes plate-formes vendant des Ebooks. Bien sûr, je ne m’attendais pas à ce qu’elle propose une option Prix Libre, mais le but étant de partager et promouvoir, je voulais mettre donc un prix à zéro. J’ai donc été voir le diable Amazon, le démon Google, mais aussi Youscribe et Kobo. Pour le premier, l’aventure s’est vite terminée (enfin pas terminée, disons suspendue à une date ultérieure encore non décidée). Bien sûr, ce ne sont que des premiers pas, mais j’avais envie de partager ces expériences, mes découvertes avec vous. Je ne vais pas parler de commissions ou royalties, bien sûr, ayant mis mes écrits en libre téléchargement).

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On va donc commencer par Amazon. Je n’avais déjà pas de compte à la base chez eux, n’ayant jamais rien acquis sur cette plate-forme, avec mes réticences sur ce monstre qui sous-paie et maltraite ses employés. J’ai donc, après quelques recherches, trouvé le fameux programme KDP, qui permet de mettre ses e-books en ligne. Une fois que j’ai créé mon compte, je reçois un beau message, que vous pouvez voir ci-dessous.

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Alors oui, Amazon Europe, ayant son siège social au Luxembourg, demande à toute personne désireuse de mettre des e-books, même gratuitement, de remplir un dossier au fisc américain. Ce genre de choses ne me plaisant pas trop, j’ai décidé de stopper là. J’imagine bien pourtant, qu’avec des traités tels que le TTIP, s’ils passent, on va devoir certainement y passer, mais sincèrement, je ne vois aucun intérêt à donner toutes ces informations à une entité qui n’est pas de mon continent, surtout si je ne vends rien dessus (et si quelqu’un a une explication à me donner sur ce procédé, je lui en serais très reconnaissant). Soit, on verra plus tard, lorsque certains projets seront finalisés et en route.

L’ami Google, c’est un peu pareil, mais déjà pour trouver la plate-forme de publication, c’est un peu plus compliqué (d’ailleurs, merci au blog le souffle numérique pour son billet sur le sujet). Ça ne se passe pas dans le PlayStore, mais dans le site des partenaires. Là aussi, dès l’inscription, on me demande de renseigner une entreprise. Bref, pas eu envie de continuer non plus, à nouveau on verra plus tard lorsque…(voir paragraphe du dessus). J’ai néanmoins retenté quelques jours plus tard, et là, la plate-forme me proposait de téléverser mon fichier. J’ai donc tenté le téléversement, j’attends à l’heure actuelle que le traitement par Google se termine pour vous tenir informés.

Youscribe, lui est un peu à part, et là, par contre je n’ai eu aucun problème pour m’inscrire ou téléverser des fichiers. C’est la plate-forme pour laquelle j’ai dû donner le moins d’informations personnelles. Par contre, mes fichiers epubs foirent complètement. Autant ils passent bien sur les programmes de lecture que j’ai essayé, sur Youscribe, ma mise en page est cassée, mon format pas respecté, et sur les deux textes mis en epub, (Père au foyer et Thomas J), il manque la fin du document. Bref, plutôt déçu, mais sinon en PDF ça passe nickel (le mobi n’est pas pris en charge sur la plate-forme, par contre).

Pour terminer, j’ai donc essayé Kobo. S’y retrouver dans tous les sites Kobo, c’est un peu dur, et visiblement, le compte lecteur et le compte « vendeur » ne sont pas liés. Il faut, pour publier, se connecter sur Kobo Writing Life. Après s’être inscrit, il suffit juste de renseigner un compte en banque valide (IBAN et BIC), et c’est parti. Par contre le délai pour que le fichier soit disponible est assez long, comptez au moins 72h pour qu’il apparaisse dans la recherche du Kobo Book Store. Sinon le résultat donne plutôt bien, d’ailleurs merci Anne-Noëlle pour les photos, hormis juste un petit détail sur la numérotation des pages, où Kobo a décidé de numéroter bizarrement. Sinon, globalement, je suis assez content.

Voilà, c’est un petit tour rapide que je viens de faire, vous pouvez donc petit à petit trouver mes petits écrits pour votre Kobo ou votre appareil Android (si ça se passe bien avec Google). Sinon, ils sont toujours là, à vous attendre bien sagement sur ma page des publications ou sur In Libro Veritas.

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Image de Daniel Sancho sous licence CC BY

10 Commentaires

  1. Tout cela n’a pas l’air très concluant! 1 plate forme sur 4 qui est bien

    Autant pour Amazone cela ne m’étonne pas du tout mais pour Google je les pensais un peu plus ouvert pour cela

    • Ben, écoute, c’est une première approche. Pour Google, je pense que c’est un peu normal. Mais là, j’ai eu des actions à confirmer, visiblement il aime pas trop le gratuit. Affaire à suivre donc.

      • Si tu mets des pubs et des trackers dans tes livres peut être que Google va apprécier ta gratuité ^^

        Blague a part, tu as d’autre plateforme en vue?

        • Hello,

          Il y a bien la plateforme de la pomme pourrie, mais apparemment, c’est la plus trash en matière d’exigence pour les fichiers epubs. Mais bon, on verra ça plus tard. Pour l’instant, tout est dispo sur ILV, mais les plate-formes « culture libre » attirent un peu moins tout le monde.

  2. Merci pour cet article. 😉 Merci surtout d’utiliser le terme « téléverser » trop rarement rencontré.
    Je partage grandement votre point de vue sur Amazon. Mais je suis également obligé de reconnaitre que cette plateforme est la plus utilisée en Europe, et par conséquent, la plus rentable pour les auteurs. Pour ce qui est des informations fiscales, j’ai vue plusieurs informations mais il faudrait que je fouille dans mes archives pour les retrouver. Peut-être d’autres personnes plus expérimentées sur ce sujet vous préciseront ce point.
    Cordialement.

    • Oui, c’est pour cela que j’ai été voir, comme elle est fort répandue pour la lecture numérique. Malheureusement, cette approche de flicage américaine pour une entreprise qui a un siège social en Europe me dérange un peu. Mais bon d’ici quelques semaines, ça risque de se débloquer, au moins pour la version papier, vu qu’elle sera automatiquement référencée dessus. Pour le numérique, on verra à ce moment-là 🙂

      (sinon, je propose qu’on se tutoie, je trouve cela plus convivial, à moins que cela vous gêne 😉 )

  3. Merci pour ce billet qui est instructif et qui répond à une question que j’ai failli me poser : Dois-je mettre mes textes ailleurs que sur ILV, Atramenta et mon site ?

    La réponse est non, je suis très bien comme je suis.

    Ceci dit, c’est plus facile pour moi, car je ne me pose pas la question de la rémunération, même à prix libre. Ta démarche me semble plus difficile.

    • Toutes les publications, sur ces plate-formes, ont un prix de zéro, vu que pour eux (et même pour ILV ou atramenta), le Prix Libre n’existe pas. Pour Google Play, il a juste fallu chipoter un peu, et créer un moyen de paiement « mondial », même si aucun compte bancaire n’est référencé. Mais sinon, c’est entièrement faisable sans rentrer trop d’infos. 😉 Mais il est vrai que pour ILV et atramenta, c’est ce qu’il y a de plus simple en ce moment 😉

  4. Bonjour Greg, la fiche pour les impots (IRS) aux états-Unis que te demande Amazon de remplir est seulement requise si tu veux distribuer sur amazon.com. Si tu ditribues seulement en Europe, cette fiche n’est pas à remplir. Si tu veux des infos sur la publication en numérique et tout ce qui va avec, tu peux consulter le Mag des Indés. J’y collecte tout ce que je trouve, en français comme en anglais, sur le sujet et généralement des bilelts écrits pas les autoédités les mieux informés dans ce domaine ! 😉 Je te donne le lien : http://www.scoop.it/t/publier-en-numerique

    • Merci beaucoup! Je m’abonne de suite. Par contre, suis automatiquement redirigé vers amazon.com. Je vais tenter avec un VPN pour voir ce que ça dit.

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