L’heure de la remise en question

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C’était un beau rêve. J’ai déjà hésité à poser ces mots sur le clavier, il y a plusieurs semaines, et ce plusieurs fois. Sans arrêt, pendant nombre de soirées, cette réflexion me trottait en tête. Si mes petites histoires sont si peu partagées, si peu commentées, c’est que ça doit être vraiment mauvais.

Déjà, pour « Père au foyer », hormis les commentaires de la famille ou de quelques personnes qui m’avaient affirmé avoir beaucoup ris, ils étaient mauvais. « Sans intérêt ». « J’ai stoppé la lecture au bout de quelques pages, c’est plus des mémoires qu’autre chose ». (dans un sens c’est vrai, lorsqu’on regarde ce qui m’a poussé à écrire cette histoire). Déjà à l’époque, ça m’avait bien refroidi. Et lorsque je regarde les vues de Père au foyer et Thomas J, qui dépassent sur ILV les milles vues, très peu d’appui sur le bouton « j’aime », ni même le moindre commentaire. Pour Charlie, j’en ai eu quelques uns, mais cela ne dépasse pas le style « histoire sympa ». Si on ne commente pas, on se met à se poser des tas de questions. On ne sait pas si ce qu’on fait est bien ou nul. Et on en arrive à se demander si ce qu’on fait est apprécié.

J’en ai eu la confirmation aujourd’hui. Certes, je dois relativiser. Car c’était la première fois que je m’adonnais à ce genre d’exercice. J’ai participé à un petit concours d’écriture. Non pas pour être le premier, car techniquement, la compétition, ce n’est pas mon truc. Mais pour avoir des retours. Pour ce petit concours, il fallait écrire un Fifty. Une histoire en cinquante mots. Je n’avais jamais essayé, et franchement, pour moi c’est cours, ne fut-ce que pour faire passer une idée. Je me suis arraché les cheveux une après-midi entière. Chaque tentative, je devais supprimer des mots, qui mettaient l’emphase sur mon idée. C’en est même devenu à mes yeux, un petit texte fade et sans saveur.

J’ai donc reçu ce matin les critiques. Je vais quand-même vous les faire lire, après vous avoir montré mon texte tout pourri (de toute façon, ce ne sera pas beaucoup lu, je ne dépasse pas les 50 lectures sur mes billets, sauf si je pousse une gueulante, dans ce cas là mes billets se propagent comme une trainée de poudre). Bien sûr, mon but n’est pas de vilipender les critiques, car ce sont des personnes dont j’apprécie énormément le travail, je ne veux pas de leur nuire en quoi que ce soit ni même les dénigrer. Je ne mettrai donc pas qui écrit quoi. Ça me fait juste revenir les pieds sur terre.

— Tu ne vaux rien, humain, ton raisonnement n’égalera jamais le mien.
— Mais nous sommes infiniment plus riches que tes systèmes électroniques, SVA. Tu ne ressentiras jamais la moindre émotion ou compassion : cela fait de nous des êtres merveilleux, et que toi tu resteras un simple tas de ferraille.

C’est vrai, quand on voit les textes des autres, y a vraiment de quoi rougir avec ces cinquante mots. Maintenant, place aux critiques.

– Un peu basique. Pas beaucoup d’enjeux dans la thématique, ça relève plus du journalisme que de la fiction : le cyberpunk doit être un peu plus torturé que ça…
— Un dialogue plat, plus actuel que cyberpunk. L’IA n’est pas suffisante pour le Cyberpunk. Pas convaincu
— Inintéressant
— Débat classique de l’humain contre la machine comme l’annonce le titre. Il manque un fond plus creusé à mon sens (Dur en 50 mots, je le reconnais). On reçoit la conclusion du débat sans contexte, ni subtilité. Pas de problèmes d’écriture, c’est construit et facile d’accès mais il manque une réflexion sur laquelle s’arrêter.
— L’impression d’arriver à la fin de quelque-chose, mais l’émotion n’y est pas puisqu’on a aucun bagage concernant le début de l’action. Du coup, la conclusion sonne un peu cliché et sortie de tout contexte, elle pourrait aussi bien figurer dans n’importe quel texte de SF. Dommage que le volet “ambiance” ne soit pas du tout exploité car il est essentiel dans le genre.

Lire ces lignes a été un beau coup de massue je dois dire. Ça me remet en question, tout comme ça m’a un peu conforté dans les sentiments que j’ai expliqués un peu plus haut. Pourtant, aujourd’hui aurait du être un grand jour : je recevais les épreuves d’une nouvelle version de Poèmes d’ado et de la compilation des histoires courtes que j’ai publiées sur le blog. Heureusement que je l’ai fait via lulu, car le seul « investissement » était l’impression des deux exemplaires et leur frais d’envoi. Je vais donc, je pense, me poser quelques jours. Voir si je continue ou pas. Dans le pire des cas, pendant quelques mois, j’aurais vécu un peu mon rêve d’ado, été dans la peau d’un petit écrivain.

En tout cas, je voudrais remercier quelques personnes : Sévy, Flo et Hgo qui viennent souvent commenter, et partager de temps à autre ce que je fais et vos encouragements et retours, Pouhiou aussi, pour avoir écrit que ma petite histoire « le gars qui voulait changer le monde » l’avait fort touché. Et Stéphane, mon commentateur number one. Ma maman et ma petite femme, pour leur soutien. Et une mention spéciale à Yves, pour toutes ses relectures et ses conseils.

Et si jamais vous n’avez pas encore lu et que vous voulez vous faire un avis sur mes petites histoires, elles seront toujours là. Et si vous les appréciez, partagez-les autour de vous (et puis, les diffuser, n’est-ce pas aussi, un moyen de rémunérer à Prix Libre ?). Peut-être que ça m’aidera à faire un choix.

Je voudrais juste terminer ce petit billet par une petite demande: lorsque vous lisez les histoires de quelqu’un qui les mets en libre accès sur le net, parlez à son auteur. Dites ce que vous en pensez, même si vous n’en pensez pas du bon. Parce que le silence, et je l’ai vu chez plusieurs personnes, sur des forums, dans des blogs,.. nous fait poser des tas de questions. Dialoguez. Ne faites juste pas que consommer.

Ce blog est à prix libre, car pour pouvoir continuer à écrire, j’ai besoin de votre soutien. Découvrez comment me soutenir selon votre choix!

24 Commentaires

  1. Ouch hard les commentaires, surtout que je les trouve un peu injuste vu le peu de mots alloués. Tu aurais eu du mal à injecter émotion ou contexte dans un espace aussi court, de mon point de vue il ne faut pas se mettre martel en tête 🙂 Je pense que ça peut être le début de quelque chose, mais 50 mots ne peuvent pas former une histoire complète oO

    Et pour les commentaires même chose, c’est très dur de se demander quoi, d’avoir peu de feedbacks. Bon quand tu en as en général tu te transformes en kangourou en sautillant partout aussi 😀

    • Oui, mais ils n’ont pas été tendre spécialement non plus avec les autres concurrents (ai pu voir toutes les critiques). Sinon oui, tu résumes bien le kangourou! 🙂 (par contre, ai pas encore pu te donner de feeback sur ton livre, je suis à la bourre pour mes lectures!)

      • Haha mais je t’ai dit a ton aise, je suis a la bourre dans toutes mes lectures ! Bon le fait d’avoir une pile de 400 livres n’aide pas non plus…

  2. Coucou Greg
    Je pense qu’il ne faut pas baisser les bras. J’ai aussi un blog, des écrits et malgré plus de 100 passages par jour, très peu de commentaires. Cela veut-il dire que c’est mauvais, inintéressant ? Je ne pense pas. Vas-tu souvent sur d’autres blog ? Y laisses-tu toi-même des commentaires ? Attention ce n’est pas une attaque que je te lance, mais une question que je me suis moi-même posée. Je lis parfois des textes d’autres blogueuses, j’aie leur texte mais qu’en dire ? « C’est joli », bof, pas terrible, alors parfois je m’abstiens parce que je ne sais que dire. Ce n’est pas comme un recette de cuisine où on peut dire, « ça m’intéresse, je vais la faire », ou « je l’ai faite c’est bon » ou pas !
    J’ai quelques lectures à finir, après j’irai télécharger tes textes sur ma liseuse et essaierai de te donner un avis.
    Tes longs textes, sur écran, c’est difficile pour moi. Ce que je reçois par le biais de la newsletter, je les lis mais lire à l’écran trop de texte d’un coup me dérange.
    Je te dis ça, et moi je te fais un roman !!!!
    J’espère t’avoir apporté quelque chose par ce commentaire.
    Bon courage et ne lâche pas !

    • Oui, je lis beaucoup. Parfois je n’ai pas le temps de commenter, mais généralement je laisse un flattr, un j’aime ou je repartage. Je communique aussi beaucoup sur les réseaux sociaux (pas forcément twitter, à cause de la limite de caractères qui me gêne beaucoup). Pour les histoires courtes, oui, lire sur un blog ça pose problème. C’est pourquoi je tente de diversifier pas mal, d’où wattpad, scribay, etc…) Normalement un beau petit epub devait être disponible le 15 janvier, avec la mise en ligne de la version papier sur lulu.

      En tout cas, grand merci pour ton commentaire et tes encouragements! (et je vais aussi me remettre à lire chez toi, ai pas eu beaucoup le temps ces derniers jours).

  3. Bon déjà, tiens c’est cadeau : http://zenpencils.com/comic/kevinsmith/

    Ensuite, c’est important de savoir se remettre en question de temps en temps, et j’espère que ce moment de doute te sera salutaire. J’imagine très bien que l’actualité participe aussi à tout ça, même inconsciemment. Donc ne désespère pas, car je pense qu’il y a vraiment du potentiel dans ce que tu écris (notamment tes contes de Noël et toutes ces petites histoires (y compris père au foyer)). Après, je ne sais pas trop quoi conseiller puisque je ne suis pas très lu non plus. Je sais juste que mon côté perfectionniste m’oblige sans cesse à améliorer mes phrases, et cela peut me prendre énormément de temps pour ne sortir qu’un article (mon dernier billet m’a pris un mois, même si j’ai fait de longues pauses, et je n’en étais pas encore satisfait).

    Je l’ai déjà dit, on écrit avant tout pour soi (et j’espère qu’écrire te procure toujours du plaisir), mais aussi pour ses proches. Si tes amis trouvent que ce que tu écris en vaut la peine, c’est qu’ils le pensent vraiment. Et c’est tout ce qui compte, à la limite. Je sais que tu rêves que tes textes soient lus par le plus grand nombre, mais je pense qu’il est plus sain de se focaliser sur ce que les proches pensent de tes écrits, plutôt qu’écouter les commentaires d’inconnus (par exemple, la troisième critique de ton fifty était extrêmement inintéressante, pour le coup) (et je ne dis pas qu’il faut les ignorer non plus, mais il faut penser à relativiser).

    Pour ce qui est de ton fifty justement, c’est vrai qu’il n’est pas super, mais ce n’est que ton premier si j’ai bien compris ! Et puis, on ne peut pas être bon à tout, peut-être que ce genre de choses ce n’est pas vraiment truc ? J’ai pour habitude d’être extrêmement concis (ce qui est embêtant lors des examens) et je m’exerce à faire passer un max d’info dans mes tweets et sms, donc je suppose qu’il est plus facile pour certaines personnes d’écrire des trucs géniaux en seulement cinquante mots. Est-ce important pour toi d’y parvenir ? Écrire des textes courts n’est pas du tout ton style, je crois. Après, cela ne veut pas dire que tu ne dois pas t’y essayer (au contraire, tu devrais même persévérer, car cela permettrait de diversifier ton style), mais tu devrais garder cela en tête.

    En résumé, dans l’écriture, le seul moyen de s’améliorer, c’est l’écriture, encore et encore.

    Voilà, désolé ce commentaire était plus long que prévu. Merci pour les remerciements et pour ce que tu fais ! Bon courage pour la suite ! 🙂

    • Hello,

      Tu sais, à part ma maman, flo et toi, mes « amis de longues dates » ne s’intéressent pas forcément à ce que je fais. Difficile donc d’avoir un retour de leur part… Mais sinon oui, tu sais bien que j’y prends beaucoup de plaisir. Dans le pire des cas, je continuerai à écrire. Pour moi uniquement, mais dans ce cas là je publierai même plus sur le blog. Parce que oui, quand je n’aime pas quelque chose, je ne le fais pas. Je suis réfractaire à entreprendre quelque chose que je trouve sans intérêt et qui ne me fait pas vibrer (et sinon, hormis 2 des commentaires, les membres du jury n’étaient pas des inconnus: Neil Jomunsi, Epondyle, The Sf reader (mais oui, le « inintéressant » je ne connais pas). Le but du concours, pour moi, était principalement d’avoir des retours sur ce que je fais, de personne un peu plus « dans le métier ».

      Merci pour ton petit mot 😉

      • Je parlais des amis au sens large, pas forcément ceux de la vraie vie. Il suffit de lire les commentaires sur ton blog pour le voir ^^
        Ce serait dommage que cela t’empêche de publier, puisque tu priverais ceux qui te suivent de tes écrits.
        Je ne savais pas pour le jury, mais en relisant les critiques plus attentivement, elles ne sont pas toutes négatives je pense. C’est toujours difficile de donner son avis sans vexer l’autre, mais cela part souvent d’une bonne intention, j’espère. Tu n’es pas du genre à abandonner quelque chose dès la première tentative, de toute façon, donc je suis certain que tu réessayeras. Peut-être que la compétition n’est pas pour toi, comme tu dis ? Tu devrais peut-être t’entrainer d’une autre manière ?
        Au passage, j’avais lu un de tes poèmes d’ado (mais j’évite d’en lire trop non plus, tu sais pourquoi), et je trouvais ça bien écrit encore. Je serais incapable de faire ça, je crois ^^

        Et de rien, c’est normal !

  4. Je pense qu’il est aussi important de se rendre compte que sur internet, beaucoup lisent sans réagir. Pas forcément parce que le texte ne leur a pas plu, pas forcément non plus parce que le texte ne les a pas interpelés. Parfois, les lecteurs réagissent ailleurs (Facebook, Twitter, Shaarli, discussions IRL, …).

    J’ai par exemple partagé ton texte « le gars qui voulait changer le monde » (voir : http://links.simonlefort.be/?aUJVHQ ) et je pense que tu n’as pas du le voir. Ça doit être souvent le cas.

    Je crois qu’il faut tout d’abord que tu écrives pour toi, parce que ça te fait vibrer. Surtout sur un blog. Essaye de lâcher prise, même si ce n’est pas évident.

  5. Si je peux me permettre, je vais émettre une critique. Non pas du contenu de ce que tu écris, parce que je ne me sens pas particulièrement pertinent sur le sujet, mais sur ta démarche.

    Ton blog est devenu pour moi majoritairement un blog de méta-écriture : tu parles de ce que tu vas écrire, tu parles des idées, tu parles d’auto-édition, tu parles du fait que tu as peu de retour, tu fais des récapitulatifs, etc. Honnêtement, je trouve ça peu intéressant et parfois saoulant. Moi j’aime bien lire des nouvelles idées, sous forme de fiction ou non. Les états d’âmes, ça ne m’intéresse absolument pas. Le billet de blog qui parlent du blog lui-même ? Encore moins !

    Car quid de tes écrits ? Et bien j’ai l’impression qu’ils se sont perdus dans la masse du méta. Tu écris pour avoir des commentaires, des retours, tu investis de l’argent et du temps dans les solutions d’impression papier. Ma question est : pourquoi ?

    C’est à toi de trouver tes réponses. Maintenant, je partage mon expérience personnelle.

    Ma vision c’est qu’on écrit parce qu’on a envie d’écrire. Point à la ligne. Personnellement, en plus d’écrire, je publie en ligne pour rendre mes textes lisibles. Peut-être pas lus mais au moins lisibles. Certes, être lu est un idéal. Mais ce n’est pas une fin. Si être lu est un fin, il faut faire un autre métier : community manager et spécialiste du buzz. Chez moi, écrire est une fin. Être lu est une motivation, une source de fierté et d’inspiration pour le futur. Mais c’est tout. D’ailleurs, je ne publie pas toujours immédiatement ce que j’écris.

    Les commentaires et les critiques ne sont également pas une fin. Ils sont, au choix, une source de motivation ou une source d’apprentissage. Mais ils sont à double tranchant et très dangereux.

    Lorsque je publie un texte de fiction sur mon blog, qui a pourtant la chance d’avoir un certain lectorat, le retour direct est généralement 0. Pas de retour, très peu de partages proportionnellement aux autres billets. So what ? Je publie et puis je passe à autre chose, le texte existe, on peut l’oublier, il vivra sa propre vie.

    Je n’ai également jamais vraiment regardé à l’auto-édition autrement que dans tes billets. L’auto-édition sert à une seule et unique chose : satisfaire l’égo de l’auteur qui veut un vrai livre papier. Je connais un éditeur et, pour lui, c’est évident : les auteurs sont les clients, pas les lecteurs. Un livre papier ? Moi je n’en vois pas l’intérêt. Peut-être me poserais-je la question si beaucoup de personnes réclamaient un livre papier de mes écrits mais cela n’est tout simplement *jamais* arrivé. Ma question est donc : est-ce que tu as eu de nombreuses demandes pour un livre papier ? Si non, tu l’as donc fait pour te faire plaisir à toi. Et c’est honorable. Il faut se faire plaisir dans la vie. Mission accomplie, non ?

    Ma sensation à la lecture de ton billet et de ton blog ces derniers mois, c’est que tu écris : 
    – pour avoir des retours mais uniquement positifs (tu déprimes quand pas de retour ou quand les retours sont négatifs)
    – pour avoir des commentaires sur ton blog
    – pour augmenter les statistiques de ton blog

    Je sais que c’est extrêmement tentant. D’ailleurs, je suis passé exactement par là. Pourquoi crois-tu que j’ai viré absolument tout outil de statistique de mon blog ? Pourquoi ai-je coupé les commentaires ? Parce que cela m’empêchait d’écrire, tout simplement. Si on prépare un marathon, la première des choses est d’arrêter de fumer et d’apprendre à aimer courir. Pas de s’arrêter parce qu’aucun fan n’est venu applaudir nos 5 premiers entrainements de 3km. Ni de passer son temps à choisir la couleur de la chasuble ou à inviter la famille à venir assister à un échauffement.

    Quand je publie un texte sur mon blog, je me pose toujours la question : est-ce que ce texte est intéressant pour un lecteur, dans l’absolu. Un lecteur qui ne me connait pas, qui ne connait pas mon blog, qui n’a jamais rien lu d’autres. Qui lit le texte un peu par hasard. Je ne l’applique que très imparfaitement mais cela m’a déjà permis de ne pas publier des billets dont je me suis rendu compte qu’ils ne parlaient que de mon nombril.

    • Hello Lio,

      Merci de ton commentaire et ton retour, je vais tenter d’y répondre correctement.

      Tu sais, je crois que tu l’as déjà lu, être écrivain, pouvoir écrire, ne faire rien que ça et en vivre, était mon rêve d’adolescent. C’est principalement la raison pour laquelle je pleure après les commentaires. Car comme tu le dis, ils sont à double tranchants, mais pour moi, ce qui est important, c’est d’apprendre (et tu le dis bien aussi). Un commentaire négatif, pour moi est purement méchant. Mais s’il critique bien le travail, tu peux en retirer justement conseils et expériences. C’est ce que je cherche dans ces derniers. Et donc non, je ne cherche pas que des commentaires positifs. Je le sais, je l’avoue, je souffre d’un grand besoin de reconnaissance vis à vis du monde qui m’entoure (c’est un peu mon passé et mon vécu qui veut ça, mais je vais pas rentrer dans les détails maintenant (et pour la petite histoire, j’ai commencé à écrire ce passé, pour partager cette expérience à d’autres jeunes, mais c’est ultra dur et donc j’avance vraiment à petite dose). Et donc, c’est ce silence qui me fait mal.

      Sinon oui, j’ai eu des demandes pour avoir du papier. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai testé lulu. Si jamais quelqu’un le veut, il va sur la plate-forme, clique sur le bouton et c’est imprimé. Cela laisse juste un choix supplémentaire à la personne qui veut lire ou soutenir (enfin, c’est comme cela que je le vois, l’expérience ILV, oui, était beaucoup plus pour me faire plaisir avec poèmes d’ado, et j’aurais mieux fait de me casser une jambe ce jour-là, vu que plus personne ne lit de la poésie de nos jours et que ça m’a un peu endetté).

      Et oui, pour Thomas J, j’ai zéro retour. Mais ce n’est pas ça qui m’empêche de la continuer. J’aime l’univers que j’ai créé, même si l’histoire est pas parfaite. Je ne veux pas qu’elle soit inachevée, comme tous ces projets que j’ai laissé tombé au fil du temps.

      Pour les statistiques. En fait, j’ai déjà pas mal de fois pensé à les laisser entièrement tomber. Je les ai gardées surtout pour savoir le nombre de téléchargements, parce que globalement un outil de stat de visites ne sert plus à rien, toutes les statistiques sont faussées dès que tu commences à avoir des outils tels que Privacy Badger sur ta machine (et en plus, sur ce blog-ci, je laisse même la possibilité au visiteur de virer le cookie de tracking). Je pourrais faire comme beaucoup: pour gonfler les stats et visites, faire des rediffs, encore et encore (surtout que ça peut s’automatiser facilement avec des outils de community management). Mais inconsciemment, et même toi tu le fais, on va rebondir sur l’actu, et repartager nos billets selon ce qui se passe autour de nous. C’est un peu aussi, selon moi, satisfaire son égo, faire en sorte qu’on soit lus, de partager nos idées. (attention, ne pas le prendre comme une attaque, hein 😉 ) Mais au plus le temps passe, au plus je pense à désinstaller totalement piwik. Ca me fera un écran de moins à regarder. Je ne sais même pas combien de personnes sont abonnées à mon blog par mail.

      Sinon, je voulais aussi juste faire un petit retour sur mes billets sur l’auto-édition. La raison principale est que je vois pas mal de personnes essayer de se lancer dans l’aventure. Je voulais avec ces billets, partager mon vécu dans le domaine, parler de mes découvertes et d’expliquer ce que j’essayais de faire. Je m’y suis peut-être mal pris, vu que visiblement tu l’as pris pour du nombrilisme. Ce n’était pas mon intention à la base.

      Merci pour tes derniers conseils. L’image du marathon est bien parlante à mes yeux, et je trouve que tu as visé juste. Je suis qu’un petit débutant, peut-être présomptueux de m’être auto-proclamé auteur avec mes quelques petites histoires. Je garderai aussi tes dernières phrases à l’esprit la prochaine fois que je publierai sur le blog.

      Biz.

  6. Je ne mets jamais de commentaires sur les autres blogs. Flemme, manque de temps, égoisme mais surtout solitude assumée correspondant à mon caractère félin. Je fais tout pour éviter les commentaires sous mon blog, c’est dire.

    Sauf pour toi Greg.

    Je te prie de m’excuser pour venir m’épancher dans ta tanière, seulement je ne veux pas te laisser avec un pauvre « inintéressant » qui ne mérite pas un tel billet. Ne prend pas les remarques qui suivent pour des justifications. Pas l’habitude d’intervenir ainsi, aussi je peux faire montre de peu de délicatesse :

    1/ J’ai lu les textes et marqué les « commentaires » en cachant le nom de l’auteur. Ensuite, j’ai été extrêmement surpris de lire ton nom – et oui, il m’est arrivé de te lire.

    2/ Je me suis dit que tu vaux mieux que ça, ton texte reprenait des poncifs, et en 50 mots à mon sens il faut tenter le novateur, du moins surprendre. Oui, c’était inintéressant. Mais, étonnamment, ça venait de toi. On aurait dit un élève brillant qui, n’ayant pas lu tout l’énoncé d’une dissertation, se retrouve avec un mauvais plan dont il le peut se départir.

    3/ Peut-être ton texte était correct et tu l’as dénaturé. Imagine le discours de Hollande à qui on demande de retirer un mot sur trois dans chaque phrase : tout problème de méthode est un passage obligé pour un tel format.

    4/ Maintenant, sort les doigts de ton derrière, pose les sur le clavier et rédige 20 textes Fifty – thèmes que tu veux. En moins de deux heures. 5 minutes par texte, douche comprise. Comme si tu étais à un examen et qu’un Tigre te surveillait. Ton cerveau paniqué va te surprendre.

    5/ L’écriture n’est pas un don. Ce sont des heures à tourner en rond sur des phrases jusqu’à les voir danser avant de dormir. On a un don en musique, en chant, en sport, mais pas en littérature.

    6/ N’oublie SURTOUT pas que mon avis ne vaut pas mieux que celui de ta boulangère. Sauf pour le point 4 ^^. Seuls les avis des très proches ne sont pas à prendre en compte – c’est dur mais c’est ainsi.

    Pour finir, ne parle pas de remise en question. Mais d’apprentissage. Depuis le temps que tu t’acharnes, tu es fait pour ça. Et ne demande pas qu’on partage tes textes (vilaine mentalité de blogueuse à chat, pas bien du tout). Inonde-nous avec, ça viendra naturellement. Ecrit de la merde aussi, pour te faire plaisir. Si le succès ne vient pas, fait comme moi : regarde la tronche de ceux qui vendent le plus en France.

    Sinon, j’apprécie ta déontologie consistant à ne pas dire qui a écrit quoi. Je ne dis pas ça pour moi hein.

    A bientôt

    Respects tigresques

    • Je te remercie pour ton petit mot.

      Je dois dire, en prenant un peu plus de recul, maintenant que je digère un peu tout, que je me rends bien compte que j’ai pris ces remarques pour l’ensemble de ce que j’ai écrit, pas pour ce petit fifty. Je vais suivre ton conseil, (tout comme j’ai déjà commencé à suivre celui de ploum pour les stats) et me remettre à en rédiger, pour l’exercice.

      Et sinon oui, pour la question de déontologie, c’est normal. Parce que voilà, je ne tiens pas à dénigrer qui quoi ce soit. Si j’en veux plus à une personne, en ce moment, c’est moi-même. D’avoir été trop optimiste et trop rêveur (c’est pourtant selon moi, une des seules choses que je sais faire de bien: rêver).

      Amicalement,

      Greg

  7. Comme tous les autres, je te dis de ne pas baisser les bras. Tu es dans la même phase où j’étais il y a six mois. La suite, c’est la dépression, alors fait bien attention.
    Tes textes sont bon. À mon sens, les concours ne servent à rien, car ils ne prouvent rien, à part pour ceux qui les ont lancé.
    Regarde mon cas : Super content d’être publié. C’était il y a un an. Résultat: 25 exemplaires vendus en tout, dont les 19 premiers, ce sont caux que j’ai commandé pour la famille.
    Le fait est là:les critiques sont positives, j’ai écrit trois autres livres, dont un durant ma dépression. Est-ce que j’ai eu envie de tout arrêter? Bien sûr que oui. Pourtant, il faut relativiser. 6000000000 de gens sur terre. Beaucoup d’appeler, peu d’élus… Comment faire sortir du lot un livre, alors qu’il y a plus de cent nouveaux livres d’edites chaque jour… Être l’aiguille dans la botte de foin est normal, ça n’a rien avoir avec toi.
    Des critiques, on en aura tous. Surtout de gens jaloux, ou de gens qui aiment un autre style d’écriture. Pense aussi que nous vivons en Belgique et qu’il n’est pas possible de vivre de ses écrits. Surtout avec un prix libre. Il faut malheureusement se faire à cette idée

    • Hello Damien,

      Oui, je sais bien qu’en Belgique, c’est un peu la mort pour ça et que ça risque de ne pas s’arranger. Surtout avec un Prix Libre. Comme je le disais, trop optimiste, trop rêveur. Pour les critiques tout comme le concours, comme je le disais, c’est principalement pour m’améliorer, avoir un retour. La jalousie me blesse encore, mais là j’ai appris un petit peu plus à relativiser (enfin, je crois).

      • En revanche, c’est clair que l’imagination, tu l’as. Il me semble même avoir lu un de tes billets où tu parlais de créer un jeu de rôle. Vas-y avec « 2042 », ça pourrait être chouette !
        Et si tu veux écrire sur pleins de sujets différents, je veux même bien te laisser gérer pereaufoyer.be, parce que moi, je n’ai plus le temps.

  8. Bonsoir Greg,

    Je comprends ton sentiment (NdlR : le tutoiement est réciproque, merci). C’est comme quand on ne se prend ni RT ni fav. ni réponse à un tweet qu’on croyait pourtant n’être pas trop mauvais. Ça fait bobo, ou mal. Pour un écrivain, c’est pire. Et il a un jeune (plus que moi, ça c’est sûr) écrivain qui a au moins une réponse, en tout cas, sa réponse me convient bien. Elle est transmise par un autre écrivain (toujours plus jeune que moi) ici http://page42.org/le-conseil-de-john-green-aux-aspirants-auteurs/

    Du point de vue de la lectrice, maintenant : mon principal ennemi, c’est le temps. Le temps pour lire, le temps pour commenter/critiquer (dans le vrai sens : si je me contente d’un j’aime/j’aime pas, ça flatte l’auteur une microseconde, mais je ne suis pas sure que ça le pousse à beaucoup « s’améliorer »). Il y en a un second : même si je fréquente les discussions en ligne depuis trèèèèès longtemps (oh p*, plus de 20 ans…), je me sens toujours comme un misérable vermisseau sans aucune légitimité à commenter ce que je suis incapable de faire… Même si le Projet Bradbury m’a un peu sortie de cet état.

    Une dernière chose : tes lecteurs ont une dead-line le 15 janvier, me semble-t-il. Et donc, après le 15, t’as encore à écrire, #Namého!

    À dans pas longtemps ! 🙂

    • Bonsoir Deuzeffe,

      J’irai (re)lire le billet de Neil (je crois que celui-là, je ne l’ai pas lu, pourtant je le lis assidûment).

      Je tiendrai la dead-line, je l’ai promis. J’ai même pris de l’avance sur ma websérie pour qu’elle soit publiée à temps (et je me demandais même jusqu’à ce matin si je n’allais pas la poster plus rapidement, pour pouvoir attaquer autre chose dans cet introduction de l’univers 42.

      Merci, et oui, à dans pas longtemps.

  9. Salut Greg,

    L’essentiel de ce que je comptais dire l’a été un peu plus haut. Il n’empêche, je voulais vraiment insister sur le fait que les notes du concours ne concernent qu’un texte précis, écrit en suivant des consignes très ardues (format ultracourt, thématique SF imposée…), pour un premier essai c’est assez normal d’être mis en difficulté.
    Pour info, Florian (le vainqueur) que je connais un peu, écrit des fifties depuis un an. Pas étonnant qu’il ait le coup de main pour placer et dérouler une action en si peu de mots. Personnellement, j’aurais eu du mal à relever le défi que je vous ai proposé.

    Sinon, sur un autre sujet, j’écris un peu de fiction aussi. Et honnêtement ces textes me tiennent à coeur plus que tous les autres. Pourtant, personne ne les lit, ne les partages, ne les commentes. Il faut avouer que la fiction (surtout perdue sur un blog comprenant des thèmes variés), a du mal à passionner les foules (sauf peut être sur des forums RP ou de fanfictions). Et nous autres, blogueurs éclectiques, devons nous faire à l’idée que les tendances naturelles du web donneront toujours meilleure visibilité aux coups de gueules et aux sujets un peu plus « racoleurs » ou utilitaires.

    Ton article est poignant. Mais s’il te plait, ne laisse pas un coup de mou passager mettre à terre des années de passion ! Le jury n’a noté qu’un texte ponctuel (et des consignes hardcore), certainement pas tes qualités d’auteur où ta capacité à écrire, inventer, rêver, progresser.

    Hold on !
    Et à très vite j’espère.

    St Ep

  10. Bonjour à tous!

    Tout d’abord, mes excuses pour cette réponse tardive. J’ai pris le temps de réfléchir à toutes vos remarques bien comme il faut. Je tiens à vous dire merci aussi, parce que toutes vos remarques ont été bien constructives pour moi. J’ai donc changé pas mal de choses. J’ai viré les stats qui me pourrissaient la vie. J’ai supprimé une trentaine de billets qui ne servaient à rien et supprimé aussi quelques catégories. Histoire de repartir sur un base un peu plus saine (il en reste peut-être encore, des billets « fourre-tout », dont ce billet-ci, mais je voulais quand-même vous répondre). Avec un peu le recul, je me dis aussi que comme je reste énormément de temps cloitré chez moi à garder mon fifi, j’ai utilisé pas mal mon blog pour parler à d’autres. Parler de ce qui n’allait pas, de ce que je ressentais. Cela n’apportait finalement rien de constructif, comme l’a expliqué Ploum.

    J’ai décidé donc de retourner à mon idée initiale. Donner ce que j’écris (en gardant le concept du Prix Libre, bien sûr) un peu partout, en laissant le choix à qui veut de la plate-forme ou du format. Je donne, c’est là, prend qui veut. Plus de bla bla inutile sur le blog. Uniquement mes histoires et les messages/informations que je souhaite faire passer.

    Rendez-vous donc mercredi pour Thomas J. Jeudi, un epub avec toutes les histoires courtes sera disponible (je voulais le faire pour les fêtes, mais je m’y suis un peu pris à la dernière minute). Pour le reste, on verra plus tard comment ça se passe.

    Bien à vous tous,

    Greg

  11. Salut Greg,
    Ouf, heureuse de voir que tu as l’air de reprendre du poil de la bête !

    Tu me prends un peu de vitesse avec ton commentaire précédent, mais je vais quand même laisser un commentaire, ça n’arrive pas souvent.
    Pourquoi : pour plein de raisons, et en particulier parce qu’il faut prendre le temps de mettre ses idées en forme, pour en faire qqch de constructif (dire juste « j’aime pas », ça peut faire mal, alors que ça n’avance pas à grand chose).

    Mon avis perso donc : j’apprécie tes billets sur le numérique, car j’y trouve de l’info, et je pense que tu pourrais transmettre encore beaucoup là-dessus (et j’espère que tu vas continuer !), mais moins tes écrits de fiction, car je n’aime pas ton style en général. Je crois que le mot qui me vient à l’esprit est « scolaire » (oui, parfois ça me fait penser à de (bonnes !) rédactions, à ces années où on écrivait au stylo-plume sur de belles feuilles blanches…). Ce qui ne colle pas, je trouve, avec le genre de tes textes. Bien sûr, c’est une question de goût, tout le monde ne partage pas mon avis (je suis désolée si ça fait mal à lire :-().

    Pour conclure/ouvrir, je me permets encore une réflexion : toi qui passes tellement de temps avec ton fils, as-tu déjà pensé à écrire des histoires pour enfants ? Je trouve que ça pourrait bien coller avec ton style, et tu pourrais ouvrir de nouveaux territoires de contes pour enfants (anarcho steam punk ? ;-))

    Hop, bonne continuation !
    Valérie

    PS : tenir un blog c’est qqch que je trouve très courageux, et dis-toi bien que tout le monde n’ose pas franchir le pas… Moi je ne l’ai jamais fait car je sais que je ne pourrais pas supporter les commentaires, ou leur absence, ça me boufferait. Alors chapeau monsieur !

  12. Bonjour Greg,

    Un commentaire tardif de ma part. J’ai remué une partie de ton article au fil des jours, en repoussant le moment où je devrais l’écrire. Ma réponse a tardé parce que ton billet aborde pas mal de sujets, en fait. Il y a la question de la réaction aux critiques, le rapport à l’apprentissage de techniques, comment considérer un échec et même qu’est-ce que doit représenter une passion pour soi. C’est vaste.
    [Tu remarques que je tutoie. Je désire m’excuser à l’avance si tu trouves cela déplacé. Je me sens plus à l’aise, sur ce sujet, avec le tutoiement. A noter que je m’exprime ici à titre strictement personnel, et pas en tant que co-fondateur de Scribay. 🙂 ]

    Bon. Tout ce que j’ai pu penser au sujet de ton message (et de ton commentaire expliquant ta nouvelle prise de position) peut se résumer assez facilement en fait : le mieux est peut-être de vivre ta passion, et de ne pas t’occuper pas des critiques stériles ou des échecs. Et si tu ne te sens pas « à niveau », si les choses ne sont pas comme tu le souhaites… tant mieux, dans un sens, non ? Cela signifie sûrement que tu as beaucoup à apprendre, de ton point de vue, et que tu as un objectif assez élevé pour t’en rendre compte.

    Personnellement, j’ai trois petites cases pour les critiques : soit elles sont parfaitement inutiles, soit elles sont à côté de la plaque mais révèlent quelque chose d’autre, soit elles sont clairement constructives. Mais surtout, il ne faut pas les prendre « pour soi ». Sa production, son artisanat, son projet, son art ou ce que l’on fait chaque jour avec passion ne concerne que nous au final. On avance pour nous, parce que ça nous plaît avant tout. On écrit parce qu’on arriverait sûrement pas à faire autrement, non ?

    Alors oui, cela peut être désespérant de ne pas réussir à trouver son public. Mais ce qui doit être encore pire, c’est de ne pas trouver ses mots, de ne pas réussir à écrire, à produire, à créer quelque chose de nouveau. Mieux vaut se sentir ridicule en tentant de faire quelque chose, que de se sentir malin et propre sur soi en restant les bras croisés.

    Ceux qui changent le monde, ceux qui diffusent partout leurs textes magnifiques, écrivent des chansons émouvantes, bouleversent les peuples et bousculent l’univers sont (quasiment) tous des individus qui furent ridicules, considérés comme mauvais ou autrefois anonymes… mais qui ont tenté de faire quelque chose, à chaque fois. Et on ne peut jamais savoir ce que notre production, nos écrits, nos projets peuvent devenir.

    En raison de cela, je suis très heureux d’apprendre que tu vas continuer à écrire, diffuser tes textes, chercher à rencontrer un public. Il ne faut jamais s’arrêter, tant qu’on sent que l’on peut créer. Comme le dit la précédente commentatrice, avoir un blog est déjà très courageux. Les textes que j’ai pu lire de toi étaient cools, même si j’ai une nette préférence pour celui écrit dans le cadre du Ray’s Day.

    J’ajouterai à ça : continuer à écrire, à alimenter sa passion, à chercher à vivre intensément ce qui nous fait plaisir, alors qu’on est parent est non seulement courageux, mais la preuve d’une (très !) forte volonté ! Et il n’y a besoin « que » de ça, dans un sens. Le commentaire du Tigre contient de très beaux passages, d’ailleurs, je trouve. Et je ne crois pas que tu sois trop optimiste et trop rêveur. Il faut l’être (sûrement ?). Mais il faut le rester malgré les chutes.

    J’espère que ça va mieux pour toi. Et bravo pour ta reprise en main et ton grand « ménage » !

    • Bonjour Arnaud,

      Pas de soucis pour le tutoiement, c’est plus facile, et ça permet d’économiser quelques frappes au clavier. Un grand merci pour ton message.

      Oui, je reprends un peu du poil de la bête. C’est juste qu’en ce moment j’ai tellement de choses à penser que j’écris un peu moins. Mais mon projet d’histoire prochaine, inception (voir Ma prochaine histoire, à vous de choisir) a bel et bien démarré, et je pense, une fois que cela a suffisamment avancé, le mettre directement sur scribay et wattpad.

  13. Sitôt que l’on ressens un quelconque intérêt pour son travail, on en vient à scruter la moindre réaction qui la concerne et cela bouffe de l’intérieur. On en vient à plus se tracasser des réactions suscitées par ce qu’on fait que la création elle-même.

    Je compatis et te souhaite de bien reprendre du poil de la bête avec sérénité.

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