La polémique de la chicha

Sur le net, il y a plusieurs groupes qui parlent de ma commune, de sa politique, de son passé,… Je suis inscrit dans plusieurs d’entre eux, sans forcément participer à tous les débats, mais au moins ça permet de se tenir au courant, l’administration communale n’étant pas très prolixe ni active dans la publicité des événements ou de l’actualité de la commune. (c’est d’ailleurs en ayant vu une toute petite affichette dans un commerce que j’ai pu apprendre l’existence d’un projet de café citoyen dans la commune, car notre administration ne dit guère mot des actions si elles ne viennent pas des chers amis de notre collège communal).

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Donc, hier, dans un de ces groupes, je vois un petit message posant juste une question, demandant si c’était bien un bar à chicha qui allait s’ouvrir à la place d’un ancien commerce. Je ne peux pas vous remettre le message tel quel, parce qu’à l’heure actuelle, la discussion a été supprimée sans avertissement ni préavis de la part d’un des administrateurs ou modérateur de ce groupe. Les réponses étaient tout simplement effarantes : on est plus chez nous ! Braine va devenir Schaerbeek ! Bonjour l’invasion !

Le niveau de haine ambiante était tout simplement hallucinant, mais de plus, lorsqu’on regardait les commentaires, on voyait bien que ce n’étaient d’un ramassis de préjugés, d’une méconnaissance de l’autre. Pour commencer, j’étais un des premiers à trouver l’idée excellente : en effet, le centre de ma commune, quoi qu’en disent d’autres a priori d’amis habitant un peu partout la Belgique, n’est pas un centre-ville regorgeant de luxe. Les commerces principaux étant tout simplement des cafés où le taux d’alcoolisme est assez sévère d’après les constatations que j’ai pu en faire (mais je reviendrai sur ce problème un peu plus loin). Alors pourquoi rejeter un nouveau commerce, qui fait quelque chose de neuf, encore inconnu jusqu’ici des Brainois ? N’est-ce pas un bon moyen de pratiquer une ouverture, d’élargir ses horizons et d’augmenter son savoir en découvrant un aspect d’une autre culture ? Non, on préfère directement, sans analyser, constater ou encourager une initiative, juger de manière négative sans faire appel à la moindre once de réflexion.

Mais les préjugés ne s’en sont pas arrêté à de simples cas de racisme primaire. La conversation est partie un peu dans tous les sens, en ayant toujours comme départ cette attaque envers un simple bar à chicha. On va donc un peu démonter rumeurs, préjugés et autres messages tout aussi irréfléchis.

Un des premiers, qui m’a fait tiquer, attaquait le fait qu’avec la boucherie hallal et cet établissement en plus, on est plus chez nous ! Encore une fois, beau préjugé, j’en ai déjà parlé dans ce billet. Déjà, la fréquentation de cette boucherie est majoritairement locale : ce sont des Brainois « pure souche » (je vais garder ces termes-là, ça sera peut-être plus facile à comprendre pour certains) qui en sont les principaux clients. Et quant à choisir entre une viande de qualité servie par un petit boucher et une viande de l’agro-alimentaire servie dans un magasin de type Carrefour, mon choix est vite fait : j’ai une viande saine non gonflée à l’eau et non bourrée de graisse dégueulasse qui s’entasse dans ma poêle, et avec moins de produits chimiques, si adorés par nos usines à fabriquer de la barbaque. Et pour continuer dans le même registre du « on est plus chez nous », pourquoi critiquer une implantation d’un bar à chicha, alors qu’il y a un night-shop tenu par des Pakistanais tous les 10 mètres dans le centre, et que des traiteurs chinois ne se comptent plus non plus ? Pourquoi taire pour les uns et dénoncer pour les autres ? Si ce n’est pas une haine raciale bien typique, je ne sais pas ce que c’est.

Un autre, qui prouve encore une méconnaissance de sa propre commune, écrit qu’on doit faire des choses pour les jeunes (en ré-ouvrant une discothèque, bien sûr). Là encore, des initiatives, il y en a : la maison des jeunes est assez active, organise plein de choses, tout comme le centre d’aide en milieu ouvert, qui organise pas mal d’événements durant l’été. Je vous invite à consulter leurs pages facebook ici pour la mj, et là pour l’AMO. Mais c’est vrai que participer à des initiatives de ce type implique un investissement, parce que généralement ce sont des projets à long terme, qui invite les jeunes à être plus acteur que consommateur, et dans cette société où l’on a l’habitude d’avoir tout servi sur un plateau sans devoir réfléchir, on préfère critiquer et ne rien faire.

Un autre point qui montre bien qu’on n’attaque que sur ce qu’on veut sans prendre une quelconque globalité de la vie de la commune ou de la problématique de la santé publique, est tout simplement « mais c’est mauvais pour la santé ! », en mettant un lien ou deux (parfois spammé) démontrant que la chicha est mauvaise pour la santé, et qu’en plus un tel établissement pourra influencer mon enfant qui passe devant tous les jours pour aller à l’école. Oui, c’est encore un argument bidon. Pourquoi faire deux poids deux mesures ? Je l’ai expliqué plus haut, les commerces dont le centre regorge le plus ne sont ni plus ni moins que des cafés de poivrots. Pourquoi, eux dans ce cas, ne sont-ils pas critiqués ? Pourquoi le risque est-il plus faible de devenir alcoolique alors que cette problématique est plus visible ? Parce que ce problème dans le centre est bien réel, le nombre de bagarres dues à l’alcool en bas de ma fenêtre est un problème régulier. C’est aux parents à faire cette éducation, à expliquer les méfaits de l’un et de l’autre, en étant objectif, sans émettre de préjugés. Et dans le cas où il faille mettre des oeillères à son gosse pour qu’il ne voie pas telle ou telle chose, autant demander l’interdiction totale de vente d’alcool et de tabac dans tous les commerces ou d’éviter ceux-ci.

Le dernier point que je voudrais souligner, avant de conclure, est le suivant, avec ce genre de réflexion : notre centre-ville est mort, y a plus de commerce, c’est la faute à la commune, aux centres commerciaux, etc... Attendez. Oui, peut-être que la commune a une part de responsabilité, tout comme ces centres commerciaux centralisant et phagocytant l’activité économique. Mais vous oubliez de nommer un responsable : vous-même. Parce qu’en allant dans ces centres, en allant y faire vos courses, vous donnez raison à ces commerciaux. Vous aviez le pouvoir de garder un centre-ville vivant en allant chercher votre journal chez votre libraire, votre pain chez le boulanger du quartier. Vous êtes donc tout autant responsable, alors avant de chercher un bouc-émissaire, regardez-vous simplement dans un miroir, et remettez-vous en question.

Voilà. Je crois que c’est tout pour mon coup de gueule du jour. Et on remarque bien, que malgré la masse d’information à laquelle on peut accéder à l’heure actuelle, les préjugés et l’ignorance ont encore de beaux jours devant eux…

 

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Image de Error 404 found , sous licence CC BY-ND

13 Comments

  1. Pour ce qui est d’aller faire ses courses au centre d’une ville, c’est valable pour les personnes qui ne travaillent plus ou pas . Les autres courent toute la journée métro/boulot/dodo , le soir, on doit donc faire les courses en 4e vitesse (maintenant je crois qu’on peut même passer en 5e ) et l’on pare donc au plus pressé et au plus rapide . Il est évidemment bien certain que les jeunes ne marchent plus tellement .
    Pour le reste, j’ai écrit hier qu’il fallait attendre que ce bar fonctionne et voir comment cela tournera . Avant ça, on ne peut rien prévoir et juste patienter et espérer que tout se passe bien.
    Mais comme vous l’écrivez, ça ne pourra pas ^etre pire que les bars à poivrots !!!!

  2. Bravo pour ce commentaire bien fait et qui remet les choses en place, personnellement j’ai tjs favorisé les commerçants de Braine. Ce nouveau bar à chicha, pourquoi pas s’il est bien tenu, ça peut donner un peu d’animation au centre ville et je crois qu’il est temps que chacun prenne conscience que le mélange des cultures peut être bénéfique à tous, il est grand temps quand on voit ce qui se passe dans certaines parties du monde, de tendre la main à l’autre. Chassons les idées toutes faites et les préjugés.

  3. Entièrement d accord avec vos arguments. C est parce que c est Arabe que les bars à chicha sont si mal vu ??
    Alors que les belges inventent quelque chose de beau, de bien, de gai, de motivant, d amusant pour nos jeunes et nous même !
    Mère de 4 ados, je suis beaucoup plus rassurée de les savoir dans un bar à chicha où l ambiance est souvent un mélange de danse, musique, respect et échanges divers plus positifs que négatifs que dans des cafés où la bière coule à flot, où sur les devantures les fumées de cigarettes se mélangent à celles des joints, où l on ne parle que de foot ou d autres sujets tout aussi stupides que les occupants des lieux..sans parler du niveau intellectuel et social qu on y trouve..

    Faire (re)vivre une ville, c est aller avec son temps, avec l évolution, avec les crises aussi, …c est offrir aux habitants leurs désirs et leurs besoins… ils s en foutent des boutiques où l on vend des blouses à 200 euros !! Pour ça, on a Bruxelles ! A Braine et ailleurs, c est autres chose qu il nous faut aujourd hui… sur le plan éducatif, professionnel,.. joindre l utile à l agréable.. et surtout; accepter les nouvelles idées car on est plus en 1950.

  4. En dehors de toute considération sur la chicha, je trouve dommage que vous commenciez votre billet en déplorant le manque de publicité des événements communaux. Je travaille au service Communication de la Commune et je peux vous dire que nous nous efforçons chaque jour de relayer un maximum d’infos. Je vous rappelle aussi qu’il existe un site internet dont l’agenda et les annuaires peuvent être alimentés par le citoyen.
    D’autres canaux en dehors de ceux de la Commune ont aussi leur raison d’être et il est normal qu’ils complètent une offre qui ne peut pas être exhaustive, nous ne sommes pas des machines 😉

    • Bonjour Anne,

      Généralement, lorsqu’on critique une institution, on la critique elle, et non ses employés. Je m’explique: imaginez que vous ayez un problème avec une de vos assurances, l’employé de la compagnie passe un sale quart d’heure, même si ce n’est pas réellement lui qui est visé mais sa société (même si on prend sur soi à ce moment-là). C’est un peu la même chose ici, donc ce n’est aucunement personnel, et nullement mon intention de vous attaquer vous ou un de vos collègues.

      Mais le fait est que ce qui est relayé est sélectif. Je n’ai pas vu de communication claire sur le procédé de communication aux citoyens. Et nous avons l’impression, oui, que tout ce qui ne semble avoir été approuvé par le conseil ou ne fait pas partie du réseau de copains de la majorité est passé sous silence. Et que oui, heureusement, il y a d’autres canaux de communication pour pouvoir être au courant. Et je pense que tant que toutes ses informations ne sont pas communiquées par la commune, il y aura encore ce genre d’attaque, qu’elles soient de mon fait ou d’autres personnes. Mais ne le prenez pas pour vous, car ce n’est pas vous personnellement qui êtes visée, mais bien l’institution communale qui manque de transparence.

  5. Etonnant de voir à quel point, sur un blog où la qualité de rédaction ainsi que l’argumentation réfléchie sont présentes, les commentaires soient aussi positifs, construits et tout autant pertinents.

    Quand on compare ça au néant intellectuel régnant sur les réseaux sociaux, ça fait du bien. Merci à vous 🙂

  6. Il y a également le fait que je modère les commentaires (et c’est clairement annoncé ici, dans la page les règles de l’antre: https://www.antredugreg.be/regles-de-lantre/. Mais bon, en un an d’ouverture de commentaire, il n’y en a qu’un qui n’a pas été publié pour des raisons de publicité et un autre modéré. Le bilan est donc plutôt positif. Ce n’est pas le cas sur les réseaux sociaux, car rien que pour cet article, j’ai du droit à des attaques sur ma personne plutôt que sur le contenu de ce que j’écris.

    Enfin, merci à vous!

  7. Des mesures indiquent que le monoxyde de carbone expiré à la fin d’une chicha est équivalente à celle mesurée lors de la consommation de deux paquets de cigarettes. Sur une durée moyenne de 1 heure, 30 à 50 bouffées de chicha inhalées, équivalent à deux paquets de cigarettes. Le taux de monoxyde de carbone (CO) inhalé dans le narguilé est 7 fois plus important que dans la fumée d’une cigarette. La fumée provenant d’une chicha délivre la même quantité de pollution au CO (monoxyde de carbone) que 15 à 52 cigarettes.
    C’est une autre forme de tabagisme.
    Quant à l’alcoolisme dans le centre de Braine, je ne vais pas faire pleurer dans les chaumières en vous racontant l’histoire, qui s’est passée il y a 14 ans un soir de Saint-Eloi, du père de mes petits enfants.
    Alors, qu’on ferme tous les commerces qui, d’une manière ou d’une autre, risquent de porter atteinte à notre santé ! Je ne sais si ça ferait plaisir à Waterloo (j’ai lu l’article sur ses petits vieux !).

    De toute façon, quand le centre administratif sera déplacé à la « barrière », quel intérêt aurons-nous d’aller dans le centre ? Braine, le soir, c’est mortel. Quand je vais à un spectacle au Centre Culturel, je rentre bien vite, en voiture car à pied j’ai peur. Pour faire nos courses nous n’avons pas d’autre choix que d’aller dans les « grandes surfaces ». Où sont passées les épiceries (la dernière que j’ai connue était chez Carpent, rue Vallée Bailly) et les vraies boulangeries (encore celle de la Vallée Bailly) ?

    Côté restaurants, le premier « chinois » a été celui de la rue du Serment. Ils sont combien aujourd’hui ? Au bout de ma rue, le seul commerce qui se maintient est « Turkoise », sinon ce coin-là meurt (voyez le fleuriste et le magasin de mode qui liquident). Les petits traiteurs et autres boucherie et night shop se font une concurrence à mort pour arracher la clientèle des jeunes de la Vallée Bailly et du CCM. Je n’ai pas encore compris pourquoi ces établissements n’arrivent pas à faire de bons sandwiches. Les italiens sont bien représentés. Je ne sais pas s’il y a encore des grecs. Et les africains là dedans, où sont-ils ? Sinon, pur belge, il y a des étoilés inabordables. Pour les autres, si c’est pour manger du réchauffé au micro-ondes, je préfère rester à la maison.

    Tout ça pour dire que je suis pour la diversité. Quand je vais à l’étranger, je mange dans la rue avec les gens et je bavarde avec eux. Ici ça manque d’ambiance. Il faudrait un bon latino. ,Je vais y penser. Bonne journée.

  8. Bonjour.
    S’attaquer aux préjugés par le préjugé, est-ce bien raisonnable? Les « bistrots à poivrots ». Ca doit faire plaisir aux gens qui aiment à se retrouver autour d’une bière ou d’un café sans pour autant être des ivrognes. (Je vous assure, il y en a, même à Braine l’Alleud)
    Les réactions que vous avez pu observer sur le groupe Facebook, sont, à mon avis, dues au fait que Braine, du moins son centre, est en train de muter vers quelque chose très différent de ce qu’il était jadis. Les commerces traditionnels ferment les uns après les autres, les Pakis commencent à prendre le terrain et, qu’on le veuille ou non, attirent une clientèle nuisible. Car, si le poivrot du bistrot susmentionné cuve généralement au comptoir de son troquet préféré, les clients night-shop squattent les trottoirs, dégueulassent les devantures des maisons en y laissant leurs consignes ou autres signatures urinaires. Tout ça en importunant le passant (qui passe 😉 )
    Et qu’on ne se leurre pas. Il n’y a pas de concurrence entre night-shops Paki. Il y a un et un seul patron pour un « territoire » bien précis, peu importe le nombre de points de vente.
    Alors oui, dans ce climat de changement, l’arrivée du bar a Chicha interpelle, mécontente. Est-ce du racisme? Je ne sais pas. Peut-être. Mais l’exemple de Bruxelles et de nombre de ses communes et quartiers devenus « terra orientalis » n’inspirent pas confiance aux Brainois.

    Un point de votre article sur lequel je ne peux que vous donner raison est celui qui traite des responsabilités de la mort du centre-ville. « Il n’y a plus de commerces dans le centre, c’est honteux! » (Je paraphrase) Mais qui du client ou du commerce a été le premier à déserter le centre pour les mégastructures en périphérie?

    • Bonjour Didier,

      Je suis moi-même amateur de bonne bière, et j’ai donc à plusieurs reprises fait les cafés pour déguster ce si délicieux breuvage, tout comme étant membre du parti pirate, nous organisons nos pirate beer mensuelles dans un café. Entre les bagarres directement dans le bistro, à chaque fois, il était rare de trouver quelqu’un qui n’était pas dans un état d’ébriété avancé. Ce n’est donc nullement un préjugé, mais quelque chose que j’ai ressenti. Et si je veux vraiment déguster à mon aise, et bien, je n’ai pas trop le choix, je vais sur Bruxelles.

      Je ne peux vous donner que raison pour les problèmes d’alcoolisme en rue, qui est assez flagrant, j’habite au bord du parc du centre, je vis donc régulièrement les problèmes dus à l’alcoolisme dans le coin. Et la réponse de la commune, selon moi, n’est pas appropriée en chassant les jeunes du parc par la police. Alors qu’un dialogue et un espace supplémentaire pour les jeunes (bien qu’il aie déjà la MJ), ne serait pas du luxe.

      Mais sinon, oui, les commentaires étaient purement racistes et haineux, et la modération a fait un bon travail sur le nettoyage dans ce groupe-là.

    • Je rentre de vacances dans le Vaucluse où nous sommes allés en empruntant les routes départementales. J’ai pu constater qu’il n’y avait pas qu’à Braine que le centre ville se mourrait! Que de boutiques fermées, de façades lépreuses un peu partout, mais aussi à chaque fois combien de centre commerciaux aux alentours des petites villes . C’est à nous de réagir, de ne plus aller faire nos courses dans ces grandes surfaces ,de favoriser les rares petits commerçants !qui tentent de survivre . Commençons déjà par réapprendre à marcher

  9. Versault Luder Catherine

    Et les semaines passèrent, ce bar à chicha (je reprends l’expression) est ouvert depuis deux mois.
    La responsable du lieu a effectivement entendu parler de ces différentes rumeurs à propos de son commerce en nous servant son thé parfumé de menthe fraiches. Que restera t-il de ces paroles lancées et de ces écris ? Une rumeur, oeuvre collective de part la participation des intervenants; au » rôles soigneusement répartis. Je reprends le livre de Jean-Noël Kapferer « Rumeurs ed. Points « En réalité, il n’y a rien de magique dans la fin d’une rumeur. cela est structurel et inscrit dès son départ: la rumeur s’épuise en vivant. Elle crée elle-même les ressorts de sa disparition. » Ils y aura ceux qui dissèquerons tout azimut, encore et encore. Et ceux qui iront déguster un thé ou une chicha. Dans cet endroit agréable, cosi, dans une ambiance bonne enfant. sans oublier le sourire généreux de la responsable du lieu qui nous a proposé un lieu agréable et à découvrir.

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