Greg cherche nouveau prestataire!

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Lors de mon NaNo, j’ai eu un bon gros coup dur. In Libro Veritas, que j’avais choisi comme plate-forme pour publier mes petits écrits, a décidé d’arrêter l’édition. Cela est arrivé sans crier gare, postant juste un message sur le forum et fermant le domaine illico-presto. Je dois dire que j’étais un peu déboussolé, mais comme j’étais en pleine phase de rédaction, je n’ai pas cherché d’autres solutions de suite.

J’ai bel et bien décidé de ne plus travailler pour la suite avec ILV. Autant j’adorais leur principe, de promouvoir l’écriture principalement sous licences libres, leur core business actuel n’est même pas de l’impression à la demande : c’est à l’auteur qu’il importe d’avancer tous les frais d’impression, de se constituer un stock chez eux, et de payer pour vendre son ouvrage sur leur site. Alors, s’ils ne font plus d’édition, hormis soutirer des sous aux auteurs, je ne vois pas trop bien l’utilité, vu qu’il n’est même plus possible de passer par eux pour se faire référencer dans des réseaux de distribution.

J’ai donc commencé à chercher un peu plus en profondeur en début de mois, avec de l’impression à la demande comme mot d’ordre. Je dois dire que je déchante pas mal. Car dans la majeure partie des cas, l’auteur devra débourser pas mal d’argent, et parfois les prix demandés sont ahurissants. J’ai même pu voir, chez l’un des prestataires, que pour utiliser un générateur de couverture, il faut débourser pas loin de 150 euros !

Un autre constat est que pour la majorité de ces plate-formes, la culture libre n’est pas prise en compte, voire pire, l’auteur est obligé de céder tous ses droits à l’éditeur, qui pourrait même vendre des produits dérivés, sous licencier pour n’importe quel type d’exploitation sans que l’auteur ait son mot à dire. Et dans certains cas, si l’on veut changer de prestataire/éditeur, il vous sera demandé de payer pour casser votre contrat !

Je ne sais donc pas encore vers quoi ou qui me tourner. J’ai déjà eu de bons conseils, entre autre smashwords, mais pour celui-ci, l’édition est limitée au numérique (merci, The SF reader!) . Son avantage est qu’il est possible de laisser au lecteur de décider du prix de l’ebook, mais dans le cas où l’on souhaite se retrouver référencé sur les sites majeurs (kobo, ibooks, amazon, fnac, etc…), je ne sais pas comment cela se passe, et je n’ai trouvé aucune référence aux licences libres dans leur FAQ. Je ne les ai pas encore contactés à ce sujet, sur leur politique sur ces types de licences, mais je pense que cela ne tardera pas trop.

Pour le papier, il faudra de toute façon que je passe par un autre prestataire. Comme je souhaite de toute façon garder une option de téléchargement avec un Prix Libre via mon blog, il faut que le prestataire ne phagocyte pas tous les droits que je souhaite donner à mes lecteurs (valable aussi pour un distributeur numérique, cela dit). Bookelis me semble une option correcte, mais comme je l’ai dit un peu plus haut, il faut passer par la case « payer bien cher avec la carte de crédit». L’avantage est que l’on se retrouve dans ce cas distribué par Hachette, et donc le livre est commandable presque un peu partout. Lulu me semble une option intéressante, mais je trouve la plate-forme assez complexe, sans compter que la liste des distributeurs est assez floue, surtout pour le marché francophone. Je dois dire que la recherche dans leurs aides s’avère rapidement assez casse-tête, avec, parfois des liens morts.

Bref, c’est pour l’instant un bon gros travail de recherche qui s’effectue à la casa de Greg. Si vous avez des idées, suggestions, je suis bien sûr preneur, ou si vous avez des feedbacks sur des prestataires, n’hésitez pas à me les transmettre !

 

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Image de Thomas Guignard sous licence CC BY-NC-SA

4 Comments

  1. C’est à cause de tous ces soucis que je veux me tourner vers l’auto-édition. Mais là encore, beaucoup de recherches à faire !

    • Justement, c’est bien d’auto-édition dont il est question. Toutes ces plate-formes sont des services de ce type. Mais force est de constater que beaucoup d’entre elles se font du bon beurre sur le dos des écrivains en proposant moult services bien chers.

  2. Pourquoi veux-tu passer par ces plateformes ? Tu envoies à un imprimeur, tu reçois les livres et tu les vends toi même !

    • Déjà fait. Et je ne recommencerai pas: c’est un beau paquet de sous à avancer, sans être sûr de vendre son livre et tu vas passer plus de temps à démarcher, vendre ton livre que d’écrire. C’est extrêmement chronophage et faut savoir vendre. Une partie des démarches sont faites pour toi: ISBN, livre envoyé à la BNF (dans certains cas),… Et cela te permet de toucher plus de monde. Bien sûr tout dépend de ce que tu cherches à atteindre. Si c’est juste ton entourage, tu peux zapper cette partie là. L’avantage de l’impression à la demande est que tu fixes ton prix, ton prestataire prend ce qu’il a besoin pour l’impression etc…, et tu touches le reste. Ce qui reste bien mieux qu’un système d’édition classique où dans le meilleur des cas tu toucheras 10 pourcent de la vente du livre.

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